Selon leurs avocats, ils sont « 378 ». Soudanais, Érythréens, Guinéens, ballottés de squat en squat. Tolérés un moment avant, invariablement, d’être éjectés, évacués, expulsés. Des hommes pour l’essentiel, jeunes le plus souvent. Ils ont pris la mer et tous les risques, pour fuir la guerre ou la...