Grâce aux talibans, les femmes ne sont plus victimes de harcèlement !
Compte tenu de l’arriération du pays et de son absence totale de liberté, ceci expliquant cela, il est difficile de savoir exactement quelles ont été les conséquences du tremblement de terre qui s’est produit le 31 août en Afghanistan. Les chiffres communiqués font état de plus de 2.200 morts, 4.000 blessés et 7.000 maisons détruites. On pourrait gloser sur les effets catastrophiques d’un séisme pourtant limité à une magnitude de 6 sur l’échelle de Richter, ce qui démontre une fois de plus que c’est le développement (capitaliste) qui représente la meilleure, et d’ailleurs la seule, sécurité face aux cataclysmes, mais nous souhaiterions nous concentrer sur la condition féminine dans ce beau pays des talibans.
Un article édifiant du New York Times (4 septembre 2025) décrit la situation des femmes victimes du séisme. Les chiffres que nous avons précédemment donnés restent indéterminés s’agissant du sexe des personnes concernées. Car on ne sait pas si les femmes sont comptées eu égard à leur peu d’importance, mais ce qu’on sait c’est que, à l’évidence, elles n’ont pas dû toutes être prises en compte. En effet, tyrannisées par le pouvoir, elles ne peuvent de fait être secourues que, soit par des hommes appartenant à leur famille proche (père, frère, mari, fils), soit par des femmes. Il est interdit à toute autre personne de les toucher ! Si la famille proche est décédée ou elle-même dans l’incapacité de les secourir, il ne reste plus que des femmes pour les aider. Si ce n’est que, toujours grâce à ces grands humanistes que sont les talibans, les femmes ne peuvent plus étudier ou soigner (ONU Femmes, 7 août 2025) !
De facto, les Afghanes victimes du tremblement de terre du 31 août n’ont pu être ni secourues, ni soignées.
A chaque fois que nous consacrons une pendule à l’Afghanistan, nous ne manquons pas de nous intéresser aux paroles et aux actes des féministes françaises et de leurs thuriféraires, si prompts à dénoncer l’ignoble patriarcat qui règne dans notre pays, et de nous étonner de leur indifférence à l’égard de la condition féminine dans certains pays ô combien charmants de notre planète… A quand la flottille de la liberté en Afghanistan, via Gaza, avec à son bord Rima Hassan, Mathilde Panot, Sandrine Rousseau, Greta Thunberg et Adèle Haenel pour secourir leurs soeurs afghanes ?
Illustration de couverture © USAID sur Pixnio
L’article Grâce aux talibans, les femmes ne sont plus victimes de harcèlement ! est apparu en premier sur Contrepoints.