Aux Comores, l'ex-président Ikililou Dhoinine (2011-2016) est sorti de son silence le 7 décembre. Une prise de parole rare depuis son départ de la présidence. Cette fois, il s’est associé à plusieurs organisations et personnalités politiques de Mohéli, son île natale, pour notamment réclamer le respect de la présidence tournante en 2026, comme le prévoit la Constitution de 2001, qui répartit la magistrature suprême entre îles de l’archipel. Problème : cette position est loin de faire consensus. Une autre Constitution, adoptée en 2018, maintient le principe de la tournante, mais ne prévoit de présidentielle qu’en 2029.