Le réalisateur du Sixième enfant, Léopold Legrand, a rencontré ses spectateurs à Montluçon (Allier)
Le cinéma Le Palace à Montluçon (Allier) a invité Léopold Legrand, le réalisateur du Sixième enfant, ce vendredi 14 octobre. Le cinéaste a pu échanger avec les spectateurs après la séance.
Pour le premier rendez-vous qu’elle a organisé, Stéphanie Bastien, la médiatrice culturelle du cinéma Le Palace à Montluçon (Allier), a invité le réalisateur du Sixième enfant, Léopold Legrand, ce vendredi 14 octobre. Il a pu échanger avec les spectateurs après la projection.
Déjà venu à Montluçon en 2018Léopold Legrand est arrivé avec le sourire dans la cité des bords de Cher.
Cela me fait plaisir de revenir à Montluçon. J’étais venu en 2018 pour Ciné en Herbe avec Mort aux codes. J’ai rencontré Stéphanie à Clermont-Ferrand lors du Festival du court-métrage cette année-là.
Ce retour à Montluçon fait d’autant plus plaisir pour le jeune homme que les très bons retours sur Le sixième enfant, lui ont permis de gagner en confiance. « Le film est sorti le 28 septembre, j’ai fait pas mal d’avant-premières. J’ai donc moins stress. Je suis content d’être là. »
Deux ans d'écriture pour le scénarioLéopold Legrand a travaillé deux ans à l'écriture du scénario d'après le livre Pleurer des rivières d'Alain Jaspard.
Le propos des personnages que je trouvais très intéressant. La thématique des deux femmes autour de cet enfant me touchait personnellement.
Une liberté dans les choixAutoriser par Alain Jaspard à pouvoir faire ce qu'il voulait du livre, Léopold Legrand s'est concentré sur les deux couples, tout en faisant attention de ne jamais tomber dans les clichés.
On est sur quelque chose de très glissant dans le speech, c'est pour cela que j'avais une exigence de précision, de justesse et de pudeur. On a beaucoup parlé avant le tournage avec les comédiens.
C'est aussi pour cela que Léopold Legrand a choisi de faire du personnage d'Anna, joué par Sara Giraudeau, une avocate alors que pour Alain Jaspard, elle est illustratrice de livres pour enfants. J'ai trouvé que c'était plus intéressant qu'elle soit en conscience de la transgression qu'elle commet.
« Se nourrir des retours » autour du filmActuellement, le réalisateur profite de la promotion de son premier long-métrage pour « se nourrir des retours de spectateurs et des journalistes ». Il reconnaît avoir du mal à se concentrer pour l’instant sur un nouveau projet même si l’envie est là.
Pour son prochain rendez-vous, le cinéma Le Palace invitera Carine May et Hakim Zouhani, les réalisateurs de La cour des miracles, vendredi 28 octobre.
Florence Farina