Le pouvoir géorgien retire sa loi attentatoire aux libertés
Face à la mobilisation massive de la population, ces derniers jours à Tbilissi, le gouvernement géorgien a annoncé, jeudi 9 mars, le retrait de sa loi de criminalisation des « agents de l’étranger ». Sur le modèle d’une loi russe, ce texte, adopté mardi en première lecture, imposait que les médias et ONG dont 20 % des ressources proviennent de l’extérieur soient enregistrés comme « agents de l’étranger ». L’opposition ouvertement pro-occidentale dénonçait le caractère attentatoire aux libertés de cette disposition, à laquelle s’opposait également la présidente Salomé Zourabichvili.