Emeutes : La situation semble se stabiliser ce samedi soir dans les grandes villes de France
Le gouvernement a reconduit samedi son dispositif de sécurité en prévision d'une cinquième nuit consécutive d'émeutes urbaines après la mort mardi de Nahel, avec 45.000 policiers et gendarmes mobilisés. Vers 22 h 30, la situation semblait plutôt maîtrisée dans les principales villes de France, à commencer par Paris et Marseille.
Gérald Darmanin l'a annoncé samedi lors de sa visite auprès des forces de l'ordre à Dreux, en Eure-et-Loir, les 45.000 policiers et gendarmes déjà mobilisés la nuit dernière seraient à nouveau sur le pont samedi soir, dont 7.000 à Paris et en proche banlieue. Une partie de ces effectifs ont été déplacés à Marseille et Lyon, les principales agglomérations touchées vendredi soir.
A ParisLa Préfecture de police a annoncé sur Twitter avoir procédé à 375 contrôles dans le secteur des Champs-Elysées. Ces dernières ont donné lieu à 37 interpellations, "pour port d'arme, ou port d'arme par destination".
Ce samedi soir, la Première ministre Elisabeth Borne devait se rendre tard dans la soirée dans la salle de commandement de la police nationale au ministère de l'Intérieur, puis dans celle de la préfecture de police de Paris pour y suivre les opérations de maintien de l'ordre, a appris l'AFP de source gouvernementale.
A Marseille
Sur son compte twitter, la préfecture des Bouches-du-Rhône annonçait à 22 h 22, une trentaine d'interpellations, mais "une situation maîtrisée". "Depuis le début de soirée, tous les groupes potentiellement violents dans le centre-ville de #Marseille sont systématiquement dispersés par les policiers & gendarmes, si besoin avec usage de lacrymogènes." indiquait la communication de la préfecture.
A LyonDans la capitale des Gaules, où les centres commerciaux ont fermé à 18 heures, comme de nombreux magasins, les forces de l'ordre ont reçu le soutien de la CRS8 et du Raid. Peu après 22 h 30, le journal Le Progrès faisait état d'une situation calme sur la Presqu'île, avec seulement dix interpellations, essentiellement pour possession de mortiers. "Aucun point chaud n'est relevé", indiquait le quotidien local.