Macron et Charonne : moins que le service minimum Droit de suite
On n’en attendait pas grand-chose, mais on est quand même déçus. Une gerbe déposée par le préfet Didier Lallement au Père-Lachaise sur les tombes des victimes, mardi matin. Puis trois phrases, dans un communiqué lapidaire de l’Élysée. C’est là toute la considération à laquelle aura droit la commémoration des 60 ans de la tuerie de la station Charonne, le 8 février 1962. Le chef de l’État évoque une « manifestation pour la paix et l’indépendance de l’Algérie violemment réprimée par la police : 9 personnes ont perdu la vie, plusieurs centaines furent blessées ».