De la sortie maladroite d'Abdou Latif Coulibaly : Qui pour y croire ?
C’est une semaine après la nocturne libération de Karim Wade que le secrétaire général du gouvernement a fait sa sortie pour « justifier » l’élargissement du fils d’Abdoulaye Wade. Les débats politiques et le tourbillon médiatique qui ont suivi l’événement ont bouleversé plus d’un dans le gouvernement. Il fallait, officiellement, sauver le soldat Macky Sall des « balles » des alliés rebelles, du Pds et d’Idrissa Seck.
Il a fallu, suite à la sortie du patron du REWMI, après « la rupture » du jeune communicationnel gouvernemental, envoyer le « Colonel Coulibaly » au front pour limiter les assauts et amoindrir les dégâts. Les échos et effets de la médiatisation réussie d’Idy a fait trembler le gouvernement. Au même titre que les révélations d’Abdoulaye Wade sur l’implication du frère de Macky, Alioune Sall, dans l’affaire Petrotim.
Abdou Latif Coulibaly a-t-il été contraint de venir se justifier, au GFM (groupe futurs médias) ? Oui. Il fallait une réponse aux attaques d’Idy par les médias. Panique généralisée oblige. Il a « informé » que Karim, à travers sa famille (politique ou biologique on ne sait pas encore) a introduit une demande de grâce. Sa station peut sembler convaincante. Lui qui reçoit les dossiers envoyés au Palais.
Seulement, il manque deux éléments dans sa communication : le temps et la preuve pour une efficace communication publique. Pourquoi attendre que les médias l’obligent à s’y soumettre avant de s’exprimer publiquement ? Pourquoi, avant ou depuis la libération de Karim, ne pas donner cette information pour édifier l’opinion que d’attendre le début des dommages pour procéder à un gommage ?
Il fallait, à mon avis, dire aux sénégalais qu’une« demande de grâce a été introduite et qu’elle sera étudiée avant accord ou rejet de la demande »… Les bourdonnements polico-médiatiques d’Idrissa Seck ont terriblement déstabilisé le pouvoir. Le gouvernement titube sous le coup de la secousse et répliques médiatiques provoquées par la libération de Kari...
Il a fallu, suite à la sortie du patron du REWMI, après « la rupture » du jeune communicationnel gouvernemental, envoyer le « Colonel Coulibaly » au front pour limiter les assauts et amoindrir les dégâts. Les échos et effets de la médiatisation réussie d’Idy a fait trembler le gouvernement. Au même titre que les révélations d’Abdoulaye Wade sur l’implication du frère de Macky, Alioune Sall, dans l’affaire Petrotim.
Abdou Latif Coulibaly a-t-il été contraint de venir se justifier, au GFM (groupe futurs médias) ? Oui. Il fallait une réponse aux attaques d’Idy par les médias. Panique généralisée oblige. Il a « informé » que Karim, à travers sa famille (politique ou biologique on ne sait pas encore) a introduit une demande de grâce. Sa station peut sembler convaincante. Lui qui reçoit les dossiers envoyés au Palais.
Seulement, il manque deux éléments dans sa communication : le temps et la preuve pour une efficace communication publique. Pourquoi attendre que les médias l’obligent à s’y soumettre avant de s’exprimer publiquement ? Pourquoi, avant ou depuis la libération de Karim, ne pas donner cette information pour édifier l’opinion que d’attendre le début des dommages pour procéder à un gommage ?
Il fallait, à mon avis, dire aux sénégalais qu’une« demande de grâce a été introduite et qu’elle sera étudiée avant accord ou rejet de la demande »… Les bourdonnements polico-médiatiques d’Idrissa Seck ont terriblement déstabilisé le pouvoir. Le gouvernement titube sous le coup de la secousse et répliques médiatiques provoquées par la libération de Kari...