En demandant à la reine de suspendre le Parlement à l'approche du Brexit, Boris Johnson a agi par "intérêt politique", a estimé jeudi l'ex-Premier ministre John Major par la voix de son avocat devant la Cour suprême. Le Premier ministre britannique est accusé par ses détracteurs d'avoir pris cette mesure pour museler l'opposition et précipiter le Royaume-Uni vers une sortie sans accord de l'Union européenne le 31 octobre.