Début des travaux sur le toit du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles un an après l'incendie
La phase préparatoire des travaux de restauration des toitures a débuté ces derniers jours, un an après l'incendie à Bozar, a annoncé lundi après-midi le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Des grues arriveront mi-février pour le démarrage du gros œuvre. Le chantier doit durer une quinzaine de mois. Pour rappel, un incendie s'est déclaré le 18 janvier 2021 sur le toit situé du côté de la rue Royale. D'importants dégâts ont été constatés au niveau du grand circuit d'exposition de la rue Royale ainsi que de la salle de concerts Henry Le Bœuf, et de son orgue situé en contre-bas qui s'est retrouvé gorgé d'eau.
Sur base de recommandations des experts, une toiture provisoire a été construite pour assurer l'étanchéité du lieu, l'orgue a été démonté et des déshumidificateurs ont été disséminés dans les locaux. Ces mesures conservatoires ont permis de rouvrir l'exposition du circuit nord au public une dizaine de jours après l'incendie. La programmation du printemps a cependant dû être réorganisée, tant pour les concerts et que pour les expositions. Les activités artistiques dans la salle Henry le Bœuf ont pu reprendre quelque 100 jours après l'incendie.
La collecte de fonds #TogetherBOZAR a permis de récolter plus de 110.000 euros auprès de 967 donateurs.
En mai dernier, un Conseil des Ministres a autorisé le Palais des Beaux-Arts à recourir à la procédure d'urgence impérieuse pour l'attribution des marchés publics.
La reconstruction du toit a été confiée à l'entreprise Denys, qui avait réalisé la rénovation de cette zone en 2009. Ces travaux ne perturberont pas la programmation des activités artistiques.
La restauration de la salle Henry Le Boeuf aura cours durant deux à trois étés, pendant les périodes de fermeture du Palais des Beaux-Arts. Un marché public sera lancé en rapport dans les prochaines semaines.
La reconstruction de l'orgue sera longue étant donné qu'il s'agit d'un travail artisanal et minutieux. Elle fera l'objet d'un marché public spécifique.
L'expert judiciaire n'a pas pu à ce jour déterminer les causes de l'incendie et les responsabilités en rapport. L'hypothèse d'un acte criminel est cependant exclue.