Découverte du corps de Lauren Riches dans un champ à Saint-Flour : "Elle respirait la joie de vivre", témoignent deux amies
La découverte du corps sans vie de Lauren Riches, portée disparue depuis trois jours, a créé une onde de choc à Saint-Flour, ce mardi 9 janvier. Des amies de la jeune femme témoignent.
Vers 16 h 30, ce mardi 9 janvier, le chien de l'équipe cynophile de Clermont-Ferrand a retrouvé la trace de Lauren Riches, disparue depuis la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier. Le corps sans vie de cette dernière gisait dans un champ clôturé de barbelés et bordé de buissons, à une centaine de mètres de la boîte de nuit Le Mix, où elle avait été aperçue pour la dernière fois. Son identité était confirmée par des amis à la jeune femme qui avait participé aux recherches.
Une enquête pour déterminer les causes et circonstances de son décès était alors ouverte, sans qu’aucune hypothèse ne soit privilégiée. Avant que les techniciens en identification criminelle d’Aurillac ne viennent dans la soirée. Une autopsie doit être pratiquée dans les jours prochains.
Des proches choquésÀ quelques encablures des lieux du drame, deux de ses amies étaient sous le choc.
C’était une bonne personne. Elle respirait la joie de vivre, et était toujours heureuse quand elle était avec ses amis. C’était vraiment la bonne copine.
Originaire de Vieillespesse, la jeune femme, qui avait par le passé séjourné à l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique de Saint-Flour, avait déjà fugué auparavant. Mais elle venait de s’installer dans le centre de la cité des Vents. « Et jamais on aurait imaginé la retrouver comme ça », soufflaient ses amies.
Une vive émotionSur les réseaux sociaux, aussi, l'émotion a été vive, comme souvent dans tels cas, et peut-être encore plus parce que ce genre de disparition reste rare à Saint-Flour. Dès la nouvelle de sa disparition, les appels à la rechercher se sont multipliés sur les principaux groupes Facebook cantaliens. Avant, qu'à la nouvelle de son décès, les hommages ne fleurissent.
Yann Bayssat