Cyclone Belal : le préfet de La Réunion "n'exclut pas" le passage de l'île en alerte violette, voici ce que ça change

Jérôme Philippini a expliqué, ce dimanche 14 janvier, que l'alerte cyclonique actuellement déclenchée sur l'île de la Réunion pourrait passer du rouge au violet.

Alors que la menace du cyclone Belal, annoncé comme dévastateur, approche, le préfet de La Réunion "n'exclut rien". Depuis ce dimanche 20 heures, heure locale (soit 17 heures, heure de Paris), l'alerte cyclonique rouge est entrée en vigueur. Cela signifie par ailleurs que les Réunionnais doivent impérativement rester confinés. Interrogé sur BFMTV, Jérôme Philippini indique ne "pas exclure" la mise en place d'une "alerte violette". 

Concrètement, qu'est-ce que ça change ? "La différence (avec l'alerte rouge), c'est que non seulement l'ensemble de la population reste confinée, mais qu'en plus, j'interdis aux équipes de secours, d'assistance, aux services techniques qui pourraient intervenir (...) de sortir parce qu'il y aurait un danger immédiat pour eux-mêmes ", a expliqué le préfet en direct chez nos confrères.

"Il faut préserver toutes les vies, y compris celle de ceux qui portent secours", a-t-il ajouté.

Le préfet de l'île précise qu'en cas d'activation de cette alerte violette, "c'est plus simplement 850.000 habitants qui sont confinés, ce sont les 873.000 habitants de la Réunion qui se trouvent obligés de rester à attendre que l'impact du cyclone soit passé", dit-il. Le cyclone se rapproche dangereusement des cotes réunionnaises ce dimanche. Capture d'écran Wendy

À noter que le Premier ministre Gabriel Attal se rendra dimanche soir, à partir de 19 heures, avec Gérald Darmanin au centre de crise du ministère de l'Intérieur pour faire un point sur les opérations de prévention avant l'arrivée du cyclone.