Coupe de France : "On peut les faire douter", cette joueuse du Puy Foot se livre avant le quart de finale contre le PSG
Mélie Langrené s’est fait une place de choix dans l’effectif du Puy Foot (D3). La défenseure de 17 ans s’est confiée avant de se frotter à ses « idoles » du PSG, ce mercredi 14 février (14h30), au stade Massot, en quart de finale de la Coupe de France.
Lundi midi, Mélie Langrené s’est présentée devant la presse, avant de retourner au lycée La Chartreuse, à Brives-Charensac. Comme sur le terrain, la jeune joueuse de 17 ans du Puy Foot (D3) a fait preuve d’une maturité étonnante au moment d’évoquer le quart de finale de Coupe de France qui l’attend face au Paris Saint-Germain (D1), ce mercredi 14 février (14h30), au stade Massot.
Nous sommes toutes très contentes d’avoir tiré Paris. On en parle très souvent, c’est exceptionnel. Je pense que n’importe quelle joueuse rêverait de se frotter à cette formation. C’est une des meilleures équipes de football féminin au monde, donc c’est une chance. On va vivre ce moment toutes ensemble.
Oui, moi aussi j’ai très peu dormi. J’y pense tout le temps, ça reste dans ma tête.
Oui, cela a pris une très grande ampleur. Tout le monde en parle. En ce qui me concerne, on vient me voir au lycée pour me demander si je suis heureuse de recevoir le PSG. Tout le club et tous nos proches sont également derrière nous.
Êtes-vous devenue la star du lycée ?
Un petit peu (sourire). Mais il ne faut pas que je prenne ça trop à cœur.
Qu’y a-t-il de différent ?
Les professeurs de sport m’en parlent beaucoup. Le CPE m’a demandé de signer sa place la dernière fois et le lycée a mis l’hymne de la Ligue des Champions comme sonnerie. Il y a aussi eu le don de dix places pour le match.
Je pense que cela a permis d’éveiller des consciences, puisque certains ont dû remarquer que ça prenait une grosse ampleur.
C’est vrai que je ne m’attendais pas à ce que toutes les places de la tribune partent aussi vite. Cela démontre qu’on a beaucoup de soutien derrière nous, c’est super.
Elles sont nos idoles, on sera très heureuses de jouer contre elles
Oui, c’est comme si tout était lié. Comme si on avait une bonne étoile au-dessus de nous qui nous poussait à aller jusqu’au bout de la compétition.
Je pense que, justement, cette jeunesse amène un peu de folie. Nous avons aussi quelques filles d’expérience qui permettent de nous mettre dans de très bonnes conditions.
C’est sûr qu’elles sont nos idoles, donc on sera très heureuses de jouer contre elles. C’est compliqué à gérer, mais si on se dit que ce sera une des seules opportunités de notre carrière de côtoyer une telle équipe, il faudra en profiter et montrer qu’on peut les faire douter.
Je les crains toutes, même s’il y a des noms qui sortent plus que d’autres comme Katoto. De toute manière, il n’y a que de grandes joueuses. Il faudra se méfier de toute l’équipe.
Forcément avec une victoire. Après, nous savons que cela va être très compliqué. Nous allons énormément subir, mais il y aura tout le public derrière nous. C’est peut-être ça qui va nous pousser à réaliser un deuxième exploit. On l’a déjà fait contre Reims, on sait que si nous sommes toutes à 100 %, il est possible d’aller chercher quelque chose.
Lucas Jacquet