Puy-de-Dôme : le gang des voleurs présumés de métaux sera jugé le 18 mars

Cinq hommes de nationalité roumaine, suspectés d'appartenir à une bande organisée spécialisée (entre autres) dans le vol de métaux, auraient dû être jugés en comparution immédiate, ce vendredi 16 février, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Ayant demandé un délai, leur procès a été renvoyé au 18 mars prochain.

Cinq hommes de nationalité roumaine, suspectés d’avoir commis plusieurs dizaines de cambriolages, chez des particuliers, mais surtout dans des entreprises, entre mai 2023 et janvier dernier, auraient dû être jugés, ce vendredi 16 février, hier, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel clermontois. Mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense.

Les prévenus – dont quatre sont originaires de la même ville de Caracal, dans le sud de la Roumanie – avaient été interpellés, en début de semaine, par les gendarmes, dans le cadre d’une vaste opération dénommée "Métalo 63", le gang visé, établi dans un campement sauvage, route de la Plaine, à Gerzat, s’étant fait une spécialité des vols de métaux.

En rangs serrés et sous bonne escorte dans le box sécurisé du tribunal correctionnel, les cinq suspects, âgés de 23, 24, 26, 29 et 32 ans, assistés d’une interprète, ont écouté le président, Charles Gouilhers, retracer très factuellement et durant près d’une demi-heure, le périple supposé de la partie la plus active de ce gang d’une dizaine de membres, aux rôles bien définis. Soit, au total, près de quarante-trois vols, commis dans les départements du Puy-de-Dôme, de l’Allier et de la Loire.

Un délai ayant été demandé, le tribunal n’a pas abordé le fond du dossier, mais a tout de même esquissé le profil des prévenus, défendus par Mes Pedro Andujar, du barreau de Lyon, et Michaël Villatel, du barreau clermontois.

Arrivés en France il y a deux ou trois ans (parfois moins), ils circuleraient régulièrement entre l’Hexagone, la Roumanie et l’Espagne, affirmant travailler "dans la réparation de voitures", "la récupération de métaux, voire l’agriculture dans la péninsule ibérique.

Autant d’éléments qui seront (cette fois) très largement détaillés, tout comme les faits reprochés, lors de l’audience de renvoi, le 18 mars prochain. D’ici là, les cinq hommes, incarcérés depuis ce jeudi, ont été maintenus en détention provisoire. Au grand dam de leurs proches, présents en nombre dans la salle d'audience...

Christian Lefèvre