Rugby : l'OC Montluçon (Allier) se hisse à la troisième place de la poule 15 de Fédérale 3
Après Ussel, les joueurs de l’OC Montluçon (Allier) ont parfaitement négocié leur déplacement à Moulins, dimanche 18 février. Deux sans faute de bon augure pour la fin du championnat.
Deux matches contre Ussel et à Moulins, dimanche 18 février, deux victoires 31-3 et 26-10, deux bonus offensifs, huit essais inscrits contre un seul encaissé, dix points et une troisième place, directement qualificative pour les phases finales, au classement de la poule 15 de Fédérale 3, avec 45 points devant Issoudun qui en compte 42.
Après la défaite à domicile contre Guéret, fin janvier, les joueurs de l’OCM ont donc parfaitement attaqué leur mois de février. À la grande satisfaction du coach des avants, Pierre Depoux. "D’autant plus que c’était un match piège, car le Moulins qui menait à la pause à Guéret, n’avait plus rien à voir avec l’équipe à qui nous avions passé 61 points à l’aller."
Félicitations"On était bien en place défensivement, même si on aurait pu éviter l’essai, face à une formation très joueuse et très agressive au sol. On a aussi su saisir les opportunités et on aurait même pu alourdir le score en fin de rencontre. Toute l’équipe est à féliciter, avec une mention pour Baptiste Blanc à la mêlée", conclut-il.
"On a réalisé une bonne entame et pu scorer en premier. C’était important. Ensuite on a réussi à bien écarter les ballons et à pratiquer un bon jeu de mouvement. Face à une équipe de Moulins qui a réussi à pas mal ralentir les ballons dans les rucks. On a aussi bien joué collectivement, avec un très bon état d’esprit"
Anthony Marchand étant sur le banc, histoire de faire tourner. Néanmoins, ce dernier a joué une petite demi-heure. Naturellement satisfait, il a malgré tout "noté du déchet dans la finition. Car parfois, on se précipite trop pour marquer". Avant de mettre en avant la profondeur du banc de Montluçon par rapport à celui de Moulins. Quant à Manuel Capdeville, dont la grosse béquille n’était plus qu’un mauvais souvenir lundi 19 février, il se plaît à souligner "que tout le monde a répondu présent". Même si, en tant que joueur des lignes arrière, il aurait "aimé que l’on envoie un peu plus de jeu derrière".
Quant à l’entraîneur-joueur des lignes arrière, Sabri Gmir, il retient "la solidarité des joueurs. Car quand il y a des erreurs ou des placages manqués, il y a toujours quelqu’un pour rattraper le coup".
Dimanche 3 mars, à la Loue, contre le leader Vichy"Le groupe vit bien et travaille bien. Et maintenant qu’on a récupéré la troisième place, il faut la conserver", insiste-t-il. Il reste quatre matches et ce sera autant de matches de phases finales. À commencer contre le leader Vichy, dimanche 3 mars, à 15?h?15, à la Loue.
Philippe Werth