« Montrer qu'on est toujours là » : la FDSEA 87 et les JA partagent un repas devant la préfecture de la Haute-Vienne
La FDSEA de la Haute-Vienne et les Jeunes agriculteurs (JA) avaient décidé de faire acte de présence ce vendredi soir devant la préfecture de la Haute-Vienne en organisant un moment convivial pour remercier du soutien reçu depuis plusieurs semaines.
Le moment était bien choisi. À la veille de l'ouverture du Salon international de l'agriculture, qui s'ouvre ce samedi 24 février à Paris, la FDSEA 87 et les Jeunes agriculteurs ont répondu à l'appel national de la FNSEA ce vendredi devant la préfecture de la Haute-Vienne, à Limoges.
Au menu, des barnums, des tables, un barbecue et une buvette, « pour remercier nos concitoyens de leur soutien, explique Julien Bonneaud, secrétaire général de la FDSEA 87. L'objectif est de montrer qu'on est toujours là, de manière pacifiste, mais d'être devant les préfectures avant l'ouverture du Salon ».
Pour Patricia, qui possède un centre équestre à Nantiat, et venue apporter son soutien, « cette initiative est une très bonne chose. Montrer qu'ils sont là, que malgré les annonces rien n'est fini, c'était important. On les soutient. »
« Aucune annonce concernant les trésoreries »Alors que la viande limousine s'apprête à être grillée pour en faire partager le plus de monde possible, Julien Bonneaud évoque les attentes quant au Salon qui s'ouvre et aux annonces du Gouvernement mercredi : « On nous promet Egalim, mais on n'en est pas là. Si on enlève cette promesse, il n'y a aucune annonce concernant les trésoreries, rien sur la décapitalisation de l'élevage. Une délégation est montée à Paris, on attend de voir la suite, mais pour nous, le but était de faire acte de présence ce soir (vendredi) ».
Le message est passé. Ce vendredi, quelques élus de la majorité de la Ville étaient présents pour apporter leur soutien aux agriculteurs. Et après quelques péripéties avec un tracteur, la convivialité était de mise autour d'un repas chaud. À la santé de leurs confrères montés à Paris, assurément.
Thibaut Dailler