Guerre Israël-Hamas : les États-Unis vont participer à des largages d’aide humanitaire sur Gaza
Le président Joe Biden a déclaré, vendredi 1er mars, que les États-Unis allaient rejoindre les pays européens et arabes dans leurs actions de parachutage d'aides sur la bande de Gaza.
Face à une situation dramatique dans la bande de Gaza, où la famine est "presque inévitable", d'après l'ONU, le président américain a annoncé que les États-Unis allaient participer "dans les prochains jours" aux largages d'aides humanitaires.
The aid flowing into Gaza is nowhere near enough.We all need to do more. And the United States will do more.
— President Biden (@POTUS) March 1, 2024"Dans les prochains jours, nous allons nous joindre à nos amis de Jordanie et autres en opérant des largages de nourriture et autres biens" sur Gaza, a-t-il annoncé.
Des largages de plusieurs pays, après 5 mois de guerreFace à une situation humanitaire de plus en plus désespérée à Gaza, des pays donateurs ont commencé à parachuter des secours, cette fin de semaine. Des appareils jordaniens, avec le soutien de pays tels que le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas, ont pour l'instant organisé la plupart des largages.
Après cinq mois de guerre, la quantité d'aide humanitaire acheminée par camions a chuté de façon drastique, et les habitants du territoire font face à de graves pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments.
Dix enfants sont déjà morts de "malnutrition et de déshydratation", a affirmé le ministère de la Santé, vendredi 1er mars.
Le largage, "solution de dernier recours"Pour Jens Laerke, porte-parole de l'agence de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), les largages aériens posent "de nombreux problèmes", et "l'aide qui arrive de cette manière ne peut être qu'un dernier recours", a-t-il déclaré.
Outre les risques liés au largage de lourds colis dans des zones surpeuplées, des habitants de Gaza ont assuré à l'AFP que de nombreuses palettes avaient fini dans la Méditerranée.
Ce porte-parole a également lancé un avertissement : "Si rien ne change, une famine est presque inévitable". Les organisations humanitaires, dont l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), estiment que la meilleure solution serait qu'Israël ouvre les points de passage frontaliers et permette aux convois de camions d'entrer et de livrer en toute sécurité.
Avec AFP