EN DIRECT - IVG dans la Constitution : "Aujourd'hui, nous pouvons changer le cours de l'histoire" déclare Gabriel Attal

La France s'apprête à devenir le premier pays du monde à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa Constitution. Les parlementaires se réunissent en Congrès et votent, ce lundi 4 mars, à Versailles. Suivez en direct cette journée historique.

L'ESSENTIEL  Le Parlement est réunit, depuis 15 h 30, en Congrès à Versailles, ce lundi 4 mars, pour inscrire l'IVG dans la Constitution. "La liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse" va être gravée dans le marbre du texte fondamental. Une majorité des 3/5e des suffrages exprimés sera nécessaire pour que cette révision constitutionnelle soit adoptée. Absent du Congrès, Macron devrait prendre la parole, vendredi 8 mars, en marge de la cérémonie de scellement de la Constitution au ministère de la Justice.

18 heures | Place aux votes ! 

Les explications de vote sont désormais terminées. Le scrutin est ouvert pendant 45 minutes, et il y a 8 bureaux qui sont disponibles. Le résultat devrait être annoncé aux alentours de 18h30.

17 h 20 | Le discours poignant de Claude Malhuret, sénateur de l'Allier 

La prise de parole de Claude Malhuret, sénateur de l'Allier, a été beaucoup remarquée. Son témoignage a été très applaudi par les parlementaires. Il y a raconté son expérience de "jeune médecin" confronté à un infanticide d'une très jeune femme "dans un pays du sud". 

17 h 15 | "Les copines italiennes ou polonaises nous regardent" 

La militante féministe Alice Coffin est présente, place du Trocadéro, à Paris. Interrogée par une confrère de Ouest France, elle a fait référence aux pays européens où l'accès à l'IVG est menacé. 

17 heures | Des personnes commencent à se rassembler au Trocadéro

Alors que les parlementaires continuent leurs discours à Versailles, de nombreuses personnes étaient déjà rassemblées, place du Trocadéro, à Paris, où la retransmission des débats est en cours. 

16 h 40 | Jean-Luc Mélenchon critique Gabriel Attal, sur X (ex-Twitter) 

Dans une publication, le leader des Insoumis a reproché au Premier ministre de ne pas avoir cité Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, dans son discours. Mathilde Panot a été la première à établir une proposition de loi visant à inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution. 

"Quelle victoire ! Quel bonheur ! Quelle fierté ! Oui, c'est une victoire, n'ayons pas peur des mots", déclare Laurence Rossignol, sénatrice PS et ancienne ministre des Droits des femmes de François Hollande.

16 h 30 |Hélène Laporte, vice-présidente Rassemblement national de l'Assemblée, a provoqué les huées au Congrès 

"Personne n'est garant de sa mémoire", a fustigé Hélène Laporte à la tribune, alors que des huées se font entendre dans l'hémicycle lorsqu'elle évoque Simone Veil.

"Nombre d'entre nous approuverons ce texte", a annoncé Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale, tout en précisant que le groupe de Marine Le Pen laisse une liberté de vote à ses membres sur le sujet.

16 h 20 | Les représentants des groupes parlementaires prennent la parole

Après le discours du Premier ministre, c'est au tour des représentants des différents groupes parlementaires de prendre la parole. Le président Les Républicains de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet, s'exprimé le premier. 

Ce dernier a dit avoir eu l'assurance du gouvernement que "le terme de garantie", ajouté par l'exécutif, "ne crée pas de droit opposable". Il a précisé que son groupe "votera majoritairement pour la constitutionnalisation, une partie d'abstiendra et d'autres voteront contre". 

16 h 10 | "Aujourd'hui, l'ère d'un monde d'espoir commence" 

Gabriel Attal a terminé son discours avec cette phrase. 

Deux moments marquants sont à retenir de cette séquence : d'abord, Gabriel Attal a fait lever tout le Congrès en hommage à Simone Veil et à son combat pour la légalisation de l'avortement.

Ensuite, le Premier Ministre a évoqué la France comme "non seulement le pays des droits de l'Homme, mais pays des droits des Femmes". 

16 h 05 | "Nos libertés sont par essence menacées", déclare Gabriel Attal

"Le train de l'oppresion peut repasser", met en garde Gabriel Attal, à la tribune du Congrès. "Ce texte est un rempart à tous les faiseurs de malheur. (...) A ceux qui sont nostalgiques d'un temps où les femmes ne pouvaient pas avorter". 

16 heures | Le Premier ministre vante le bilan du chef de l'Etat

"Sous l'autorité du prédisent de la République, nous œuvrons pour faire rimer égalité avec réalité (...). Sur ce chemin depuis 7 ans, nous avons avancé ", a-t-il affirmé. "Nous sommes encore loin d'être au bout du chemin mais pas à pas, l'égalité se rapproche", ajoute-t-il. "Nous donnons une deuxième victoire à Simone Veil", avec cette constitutionnalisation. 

15 h 55 | Gabriel Attal est longuement applaudi par l'Assemblée pendant son discours

Le Premier ministre Gabriel Attal retrace, à la tribune, toute l'histoire du combat des droits des femmes. "Ce vote c'est d'abord un aboutissement, celui d'un long combat", poursuit Gabriel Attal. 

15 h 46 | C'est au tour du Premier ministre, Gabriel Attal, de prendre la parole

"Le frère que je suis, le fils que je suis, l'ami que je suis, le Premier ministre que je suis retiendra toute sa vie la fierté d'avoir été en tribune, aujourd'hui." déclare Gabriel Attal. 

Il a également rendu hommage au combat de Gisèle Halimi, qui plaida en 1972 pour la liberté de chaque femme de recourir à l'IVG. La famille de l'avocate est présente dans l'hémicycle.

15 h 42 | "Aux femmes de France, nous disons que nous ne reculerons jamais"

"J'ai pensé à Simone Veil, (...) elle qui s'excusait de partager sa conviction de femme dans une Assemblée quasiment exclusivement composée d'hommes", a déclaré Yaël Braun-Pivet devant le Congrès. "Pour la première fois de notre histoire, le Congrès du Parlement est présidé par une femme", a-t-elle dit, avant de recevoir les applaudissements nourris des parlementaires.

15 h 37 | La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, introduit la séance à Versailles 

C'est la première fois que le Congrès se réunit sous la présidence d'une femme. Accompagnée de la Garde républicaine, Yaël Braun-Pivet est entrée dans la salle, pour introduire le discours de Gabriel Attal. 

15 h 30 | Une manifestation anti-IVG en cours à Versailles

Le journaliste Julien Lecot signale sur X (ex-Twitter) la tenue d'une manifestation anti-IVG, à quelques rues du château de Versailles.

15 h 28 | Gabriel Attal est arrivé à Versailles

Alors même que Gabriel Attal s'apprête à prendre la parole lors du Congrès à Versailles pour inscrire l'IVG dans la Constitution, le Vatican a dénoncé le "droit à supprimer une vie humaine".

15 h 25 | Le président du Sénat Gérard Larcher est accueilli par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet  

15 h 20 | La présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot, estime que "l'extrême-droite est toujours un danger pour l'avortement"

15 h 15 | L'ex-Première ministre, Elisabeth Borne, s'est exprimé sur le Congrès à Versailles

15 h 10 | Un siège vacant au Sénat

Nos confrères de franceinfo signalent qu'un siège est actuellement vacant au Sénat. En effet, le département de la Vienne attend une élection partielle prévue le 17 mars. Il n'y a donc pas 348 sénateurs, mais 347 qui siègent au Congrès. Côté chambre basse, l'Assemblée nationale est au complet, avec 577 députés.

15 heures | De nombreux parlementaires arrivent à Versailles

14 h 50 | Claudine Monteil, plus jeune signataire du Manifeste des 343 : "Je viens d'un monde où le mot avortement était tabou"

En 1971, elle était, à tout juste 21 ans, la plus jeune signataire du "Manifeste des 343" femmes sur l’avortement. Claudine Monteil ne cache pas son émotion en cette journée "historique". Son interview est à lire par ici.

Claudine Monteil. Photo Alexandra Lylia

14 h 48 | Les députés LR eux aussi en route pour le Congrès

14 h 45 | Le Premier ministre confirme qu'il va proposer l'inscription de l'IVG dans la Constitution (même si ça ne faisait pas de doute)

Le Premier ministre arrivera à Versailles en compagnie de Jean Veil, rapporte franceinfo. Il s'agit d'un des trois fils de Simone Veil, ministre de la Santé qui a défendu la réforme la loi sur l’avortement pour dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

14 h 25 | De larges sourires dans les bus de parlementaires en route pour Versailles

Comme les autres, les parlementaires du Parti Socialiste (PS) se rendent à Versailles pour participer au Congrès. Le sénateur Rémi Cardon a publié une photo de ces derniers qui affichent de larges sourires.

L'ambiance semble tout aussi chaleureuse dans le bus de La France Insoumise (LFI). "L'Histoire nous appelle", écrit le député Sébastien Delogu.

14 h 20 | La phrase exacte qui devrait être inscrite (sauf surprise) dans la Constitution

Voici la phrase qui devrait être introduite à l'article 34 de la Constitution : "La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse."

14 h 15 | La sénatrice EELV Mélanie Vogel jubile réagit à la déclaration des évêques de France

14 heures | Non, le Congrès ne va pas "adopter" le projet de loi constitutionnelle relatif à l'IVG cet après-midi

Mathieu Carpentier, professeur de droit public, propose sur X (ex-Twitter) un "petit point terminologie". A sortir à la machine à café.

A quelques heures du vote au Congrès, la Conférence des évêques de France (CEF) appelle "au jeûne et à la prière". 

"Notre pays se serait honoré en y inscrivant plutôt la promotion des droits des femmes et des enfants. De tous les pays européens, [...] la France est le seul où le nombre des avortements ne baisse pas et a même augmenté ces deux dernières années", peut-on lire dans un communiqué signé notamment par le président de la CEF, Éric de Moulins-Beaufort.

Prions surtout pour que nos concitoyens retrouvent le goût de la vie, de la donner, de la recevoir, de l'accompagner, d'avoir et d'élever des enfants.

Enfin, les évêques font part de leur volonté de "soutenir ceux et celles qui choisissent de garder leur enfant même dans des situations difficiles" et d'"entourer de notre respect et de notre compassion ceux et celles qui ont eu recours à l'avortement".

13 h 15 | Des personnalités attendues au Trocadéro ce lundi après-midi

De nombreuses élues se rendront au rassemblement organisé au Trocadéro, où sera diffusé le Congrès sur un écran géant. Selon BFMTV, Sarah Durieux, directrice de Change.org France, prendra la parole à 16 h 45 puis 18 h 15. Anna Mouglalis lire, elle, le "manifeste des 343" à 18 heures. Dans la foulée, vers 19 heures, la maire de Paris Anne Hidalgo s'exprimera après la proclamation du vote.

Anne Hidalgo, maire de Paris. Photo Fred Marquet 

13 heures | La sénatrice de l'Yonne Dominique Verien s'exprimera lors du Congrès

La sénatrice (UDI) de l'Yonne, Dominique Verien, prendra la parole au Congrès, ce lundi, au nom de son groupe politique. Un vote historique auquel se prépare la présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat. Plus d'infos à lire par ici.Dominique Verien. 

12 h 50 | Comment les parlementaires ont voté dans le Cher ?

Alors que se joue un moment historique ce lundi 4 mars 2024, avec le vote pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution, quelle a été jusqu'ici la position des parlementaires du Cher sur le sujet ? C'est à découvrir dans cet article.

12 h 45 | L'IVG en Creuse ? Un combat de généralistes et de sages-femmes

En Creuse, l’IVG n’est possible qu’au centre d’orthogénie de l’hôpital de Guéret composé de trois généralistes et d’une sage-femme. Sur les trois médecins, la docteure Delphine Larroque est l’une des deux seules à pratiquer ce geste chirurgical. Pourquoi si peu de lieux ? Si peu de soignants ? Elle explique tout dans son interview à lire par ici.Delphine Laroque. Photo Bruno Barlier

12 h 30 | Comment va se dérouler le vote du Congrès ? Le résumé en vidéo

11 h 40 | Comment ont voté les députés du Puy-de-Dôme ?

En parlant du Puy-de-Dôme, vous voulez savoir comment ont voté les trois sénateurs et les cinq députés du département ? Réponses par ici.

11 h 30 | Marianne Maximi dévoile des messages anti-IVG reçus

Sur X (ex-Twitter), la députée LFI du Puy-de-Dôme Marianne Maximi publie des captures d'écran de messages anti-IVG qu'elle a reçus. "L'IVG est contre la vie", "constitutionner l'IVG est dangereux", peut-on notamment lire. 

"Ces tentatives ne nous impressionnent pas. Cet après-midi en Congrès, l'IVG entrera dans la Constitution", écrit-elle.

11 h 21 | Les sages-femmes demandent à être traitées comme les médecins

Les sages-femmes demandent, ce lundi, à bénéficier des mêmes garde-fous que les médecins pour pratiquer les IVG instrumentales afin de permettre leur accès partout en France. Un décret publié mi-décembre permet aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales dans les centres hospitaliers équipés pour prendre en charge des complications rarissimes.

Ce texte requiert ainsi la présence d'"un médecin spécialiste en orthogénie, d'un gynécologue-obstétricien, d'un anesthésiste et d'un plateau d'embolisation" dans l'établissement, des conditions auxquelles répondent seulement "les grosses maternités", souligne auprès de l'AFP Caroline Combot, présidente de l'organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF).

11 h 15 | Y aura-t-il assez de spécialistes pour réaliser l'IVG ?

François Olivennes, gynécologue-obstétricien, pointe du doigt le manque de spécialistes pour procéder à l'IVG, au micro de RMC. "S’il n’y a plus de gynécologues pour faire des IVG, ça ne changera rien. Il y a un problème d'accès", dit-il, saluant au passage son entrée dans la Constitution. 

"Le Planning familial dit que 130 centres d’IVG ont fermé en 15 ans et il y a environ 30% des femmes qui veulent une IVG qui la font hors de leur département de résidence", détaille le gynécologue.

Avant d'ajouter : "Une femme sur trois est obligée d’aller ailleurs, soit parce qu’elle n’a pas accès, soit parce que les délais sont longs, et c’est aussi un problème. Ce qui est important, parallèlement, c’est d’essayer de sécuriser l’accès et donc les praticiens."

11 h 05 | "Un chemin positif, de progrès, d'espoir", selon la sénatrice Mélanie Vogel

"Ce que nous allons faire cet après-midi, c'est d'affirmer que la République française, n'est plus la République sans le droit à l'avortement", a déclaré, ce lundi matin sur France Inter, Mélanie Vogel.

La sénatrice écologiste avait porté une proposition de loi constitutionnelle pour que l'IVG fasse son entrée dans la Constitution.

10 h 40 | Pas de prise de parole de Marine Le Pen

Sur son site, l'Assemblée nationale donne la liste des parlementaires qui vont prendre la parole lors du Congrès. On découvre que Marine Le Pen ne s'exprimera pas pour le Rassemblement national. C'est Hélène Laporte qui va s'en charger.

10 h 25 | Claudine Monteil, signataire du manifeste 343 : "C'est ensemble que nous sommes fortes"

En décembre dernier, alors que le projet de loi inscrivant l'avortement dans la Constitution était présenté en Conseil des ministres, Claudine Monteil, historienne et diplomate honoraire, était revenue sur le combat qu'elle a mené aux côtés de Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi.

"La force de notre mouvement, c’est qu'il était intergénérationnel, se souvient la femme de lettres. Il ne faut pas mépriser une seule femme qui veut s’engager, chacune à son histoire et peut apporter quelque chose. C'est ensemble que nous sommes fortes". Son témoignage est à lire en intégralité par ici.

Claudine Monteil. 

Claudine Monteil suivra le Congrès depuis le Trocadéro, ce lundi après-midi, selon les informations de franceinfo.

10 h 18 | Le Congrès retransmis sur écran géant au Trocadéro

À partir de 15 h 30, heure à laquelle les parlementaires se réunissent à Versailles, la mairie de Paris et la Fondation des femmes vont retransmettre le Congrès sur un écran géant au Trocadéro.

10 h 15 | Une prise de parole d'Emmanuel Macron le 8 mars

Selon les informations de franceinfo, le président prévoit de prendre la parole à la cérémonie de scellement de la Constitution par le garde des Sceaux. Cette cérémonie aura lieu, ce vendredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.

10 h 10 | 25 présidentes de Parlement réunies ce mercredi

Yaël Braun-Pivet annonce également sur France 2 qu'elle réunira "cette semaine, à l'Assemblée nationale, 25 présidentes de Parlement, qui viendront du monde entier".

"Nous parlerons de la place des femmes en politique, de leur droit à l’éducation, à la contraception, de lutte contre les violences faites aux femmes, de mariage forcé, d’excision et – évidemment – de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse", avait expliqué la présidente de l'Assemblée dans les colonnes de Ouest-France, ce samedi. Elle avait évoqué la date du mercredi 6 mars.

10 h 05 | Yaël Braun-Pivet : "La France renoue avec sa tradition universaliste"

Pour la présidente de l'Assemblée nationale, "il n'y a pas de suspense", avant le vote du Parlement. Pour autant, "ça ne veut pas dire que ce n'est pas un moment important", a déclaré Yaël Braun-Pivet, ce lundi matin, sur France 2. Par ailleurs, elle se réjouit que "la France renoue avec sa tradition universaliste".

Aujourd'hui, nous allons inscrire un nouveau droit fondamental dans notre Constitution, nous serons les premiers à le faire.

10 heures | Sandrine Rousseau "très émue" avant de vivre "un moment d'une émotion intense"

"C'est un moment où on va aller à Versailles pour un droit fondamental qui est la liberté des femmes à disposer de leur corps", s'est réjoui la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo, ce lundi matin.

9 h 55 | A quelques heures du vote, Mathilde Panot évoque sa "fierté"

Ce lundi matin, sur France Inter, la cheffe de file des députés insoumis assure ressentir "beaucoup d'émotions et de fierté" à quelques heures du vote du Parlement en Congrès sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

"C'est rare ces moments dans l'histoire politique, où vous savez que vous êtes en train d'écrire l'histoire de la France, mais aussi du monde", a déclaré Mathilde Panot, soulignant que notre pays sera le premier à inscrire cette "liberté garantie" dans la Constitution.

9 h 50 | La France est "à l'avant-garde du progrès", selon Gabriel Attal

"Quand les droits des femmes sont attaqués dans le monde, la France se lève et se place à l’avant-garde du progrès", avait tweeté Gabriel Attal, mercredi dernier, après le feu vert du Sénat.

Ce dimanche, le ministre de la Justice a assuré que l'inscription de l'IVG dans la Constitution "ne rend absolument pas" caduque la clause de conscience des professionnels de santé. 

Le médecin qui ne voudra pas (pratiquer une IVG) aura évidemment le droit et la liberté de ne pas vouloir. On ne va pas violer les consciences. Et ça, c’est d’ores et déjà garanti par la Constitution.

9 h 40 | Pourquoi Emmanuel Macron n'y participe pas ?

C'est bien lui qui a convoqué ce Congrès, mais il n'y prendra pas part. Emmanuel Macron ne sera pas à Versailles pour le vote du Parlement. "La révision de 2008 permet au président de la République de s'exprimer en Congrès, mais dans le cadre d'un débat sans vote", a expliqué son entourage à nos confrères. Or, lundi prochain, le Congrès va bien prendre part à un vote. Ce qui empêche donc le chef de l'État à s'exprimer face aux parlementaires. Plus d'informations à lire dans cet article.

9 h 30 | Une révision soutenue par l'opinion publique

La constitutionnalisation de l'IVG s'est progressivement imposée dans le paysage politique : elle est soutenue par plus de 80% de la population française selon divers sondages.

9 h 20 | Un texte voté par l'Assemblée et le Sénat

Les 925 parlementaires se réunissent, ce lundi, à Versailles à partir de 15 h 30. Ils devront voter favorablement cette révision constitutionnelle aux 3/5e pour qu'elle soit adoptée.

Elle devrait être atteinte sans difficulté, après les votes massifs de l'Assemblée (493 députés contre 30) et du Sénat (267 voix contre 50) en faveur de cette inscription.

9 h 15 | Un "vote historique"

Bonjour à toutes et tous. Soyez les bienvenus dans ce direct commenté de l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.