IVG dans la Constitution : un retour en arrière est-il désormais impossible ?
Un demi-siècle après l’adoption de la loi Veil de 1974, l’inscription de l’IVG dans la Constitution a consacré, ce lundi soir, la liberté des femmes à disposer de leur corps. La France est devenue ainsi le premier pays à le faire explicitement. Ce vote historique a été clôturé par une ovation debout. Emmanuel Macron a salué un "message universel".
"Nous avons une dette morale" envers toutes les femmes "qui ont souffert dans leur chair", déclarait, ce lundi, en ouverture du Congrès, le Premier ministre Gabriel Attal, entré dans le Palais de Versailles, accompagné de Jean Veil, fils de Simone Veil, qui avait porté en 1974 la loi légalisant l’avortement en France. "Nous donnons une deuxième victoire à Simone Veil". Quelques heures plus tard, les parlementaires réunis gravaient l’avortement dans le marbre de la Constitution, après notamment un témoignage saisissant du sénateur de l’Allier Claude Malhuret. 780 parlementaires ont voté pour, 72 contre. Une première historique.
En quoi peut-on parler d'une première historique ? D'autres droits fondamentaux dans la Constitution ?Florence Chédotal