La Métropole modifie l'urbanisme de Chamalières

Le conseil municipal s’est réuni exceptionnellement jeudi pour se voir présenter le projet d’harmonisation de l’urbanisme de la Métropole.

Depuis 2018, la Métropole travaille sur une politique d’urbanisme commune aux 21 communes de l’intercommunalité. Finis les PLU (plans locaux d’urbanisme), bienvenue le PLUI.Jeudi soir, le conseil municipal de Chamalières se réunissait pour une présentation des nouvelles règles du PLUI, présentées par Christine Mandon, maire d’Aulnat et en charge du dossier à la Métropole.

Pour se conformer à la loi ZAN – qui impose « zéro artificialisation des sols » pour 2050, dont la moitié pour 2035 – la Métropole prévoit la construction de 20 hectares par an, contre 40 aujourd’hui. Soit 400 hectares en moins d’ici 2035, ce qui représente la superficie de Chamalières (et même plus).On trouve également l’obligation de maintenir 60 % du sol en terre lors de chantier, pour éviter une bétonisation. Un malus pour les arbres coupés. Bref, tout un lot de nouvelles réglementations consultables sur un site internet dédié (*). 

Le PLUI n’est pas très différent du PLU, estime le maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing. Une petite diminution de la hauteur des immeubles. Nous rendons deux écoquartiers en zones non constructibles. Ce qui représente 4,70 hectares.

Point de désaccord tout de même sur une règle qui impose une diminution des places de stationnement à moins de 500 mètres d’une ligne de transport en commun à haut niveau de service. Les élus de Chamalières aimeraient réduire cette zone à 200 mètres au vu de la densité de population de la commune (la plus importante d’Auvergne) et de son dénivelé. D’autres communes ont soulevé ce point qui devrait être arbitré lors d’une réunion, lundi.Le projet va être soumis aux populations désormais, avant un vote en juin à la Métropole, puis une nouvelle discussion des communes pendant trois mois et enfin, une mise an place début 2025. (*) plu.clermontmetropole.eu

Simon Antony