Droits des femmes : mobilisation à Montluçon contre des inégalités encore trop nombreuses
Environ quatre-vingts personnes se sont rassemblées, à l’appel de la CGT, FSU et Sud-Solidaires, pour la Journée des Droits des femmes, vendredi 8 mars, à Montluçon (Allier).
Alors que la chorale Babayaga chantait, des drapeaux violets flottaient place Piquand, à Montluçon (Allier), vendredi 8 mars. Environ quatre-vingts personnes étaient rassemblées, à l’appel des syndicats CGT, Sud-Solidaires et FSU, pour célébrer la Journée internationale des Droits des femmes. De nombreux participants, femmes comme hommes, arboraient des foulards, des vestes et autres chapeaux violets.
Si l’inscription de l’IVG dans la Constitution est une victoire indéniable, les syndicats ont pointé tout le chemin qu’il reste à parcourir.
"Aujourd’hui, tous secteurs confondus, les femmes gagnent toujours 25 % de moins que les hommes et arrivées à la retraite, c’est 40 % de moins ! Les inégalités salariales se réduisent tellement lentement qu’on obtiendra l’égalité en 2186 !"
Des inégalités encore trop nombreuses
La syndicaliste a souligné d’autres inégalités toujours aussi nombreuses comme le fait que les femmes représentent 60 % des étudiants en master mais seulement 17 % des postes de direction.
Elle a rappelé que les femmes partaient à la retraite un an plus tard que les hommes, une sur cinq attendant d’avoir 67 ans.
"Quatre femmes retraitées sur dix perçoivent moins de 909 euros net par mois ! "
Des femmes indispensables dans la fonction publiqueDans sa prise de parole, Florine Lazaro, représentante de la FSU, a incité les femmes à une "solidarité féminine plus que vitale mais qui sera aussi bénéfique aux hommes".
Elle a mis en exergue la place prépondérante des femmes dans la fonction publique : "62 % des salariés de la fonction publique sont des femmes. Ce chiffre monte à 71 % dans l’enseignement. Rien ne fonctionnerait si toutes les femmes faisaient grève le 8 mars", a mis en lumière Florine Lazaro.
Florence Farina