Chaque année, de moins en moins de pratiquants en Creuse
Face au déclin du nombre de pêcheurs, la fédération cherche à attirer de nouveaux publics.
« L’ouverture s’annonce plutôt bonne cette année, se réjouit Guillaume Perrier, responsable technique de la fédération de pêche de la Creuse. Nous avons fait des pêches électriques pour connaître l’état de la population de truites. Elles nous confirment qu’elles sont bien présentes dans tout le département ».
Il concède cependant une diminution de leur nombre dans les zones touchées par la sécheresse l’été dernier. Pour protéger les truites, Guillaume Perrier rappelle qu’il est interdit de pêcher des spécimens de moins de 23 centimètres en Creuse, et de moins de 20 centimètres sur le plateau de Millevaches. Il est également prohibé de prélever plus de six salmonidés par jour, dont trois farios.
Des tarifs attractifs pour les jeunes et les femmesPour préserver la population de truites les agents de l’OFB, de la fédération de pêche et les gendarmes réalisent plusieurs milliers de contrôles chaque année. Ils constatent trois principales infractions : l’absence de carte de pêche, l’utilisation d’un mode de pêche prohibée (une personne pêche par exemple à la cuillère sur un parcours réservé à la mouche), et le non-respect des quotas.
Guillaume Perrier regrette une baisse chaque année du nombre de pêcheurs en Creuse. « Nous avons vendu 6.000 cartes de pêche l’année dernière. C’est en légère diminution, s’inquiète-t-il. L’âge moyen des pêcheurs est similaire à celui des habitants du département, où la population est relativement âgée ». Pour tenter de contrer ce déclin, la Fédération de pêche propose aujourd’hui des tarifs attractifs pour les jeunes (25 euros par an et les femmes (40 euros par an).Suffisant pour les appâter ?