Fédérale 2 : la complémentarité des frangins Abriat fait le bonheur de la troisième ligne de Malemort XV
Depuis deux saisons, Geoffrey et Kevin Abriat se complètent à merveille dans la troisième ligne de Malemort XV qui reçoit Saint-Yrieix ce dimanche.
«Jouer ensemble, c’est top ! Surtout pour la famille. Cela lui évite d’aller à droite et à gauche les jours de match ! »
Parmi les fratries qui évoluent dans l’équipe première à Malemort XV, il y a celle des Abriat, Geoffrey et Kevin. Le premier a signé à Malemort en 2021, où l’a rejoint son frangin l’année suivante.
Kevin a débuté pilier. Geoffrey a toujours joué troisième ligne« Auparavant, nous n’avions fait que deux ou trois matches ensemble, quand nous étions à Bergerac. Kevin était dans l’équipe une, moi avec les Espoirs. J’étais monté à deux ou trois reprises », raconte Geoffrey, le cadet (26 ans).Si les deux frères évoluent aujourd’hui ensemble en troisième ligne, cela n’a pas toujours été le cas.Kevin Abriat est plus dans un registre de perforateur
« Avant de rejoindre Malemort, j’étais pilier droit. Avec les blessures, et aussi parce que je voulais toucher plus de ballons, je suis passé en troisième ligne », précise Kevin, 29 ans, qui aurait dû faire un essai avec le Stade Aurillacois juste avant que le Covid ne vienne tout arrêter.
Dans la troisième ligne malemortoise, les frangins Abriat se complètent à merveille. « Geoffrey plaque bien plus que moi », pose Kevin, conducteur de train de profession. « Kevin est plus perforant. Quand on recule, c’est celui qu’on envoie pour avancer », lui répond Geoffrey, éducateur sportif au Conseil départemental de la Dordogne.
Pour les deux frères, la réception de Saint-Yrieix, qui ne pointe que deux petits points derrière au classement, doit être prise très au sérieux, ce dimanche (15 h 15), à Raymond-Faucher.Geoffrey, lui, joue sur sa mobilité.
« On les connaît bien, mais quand on les joue c’est toujours assez tendu. Il faudra mettre les ingrédients pour essayer de se rendre le match facile. »Et surtout qu’il se solde par une victoire permettant d’espérer encore une qualification. « Il va falloir mettre des actes sur nos mots. On est dans une poule homogène. On n’est pas décroché. Cela peut aller vite. On a la chance de recevoir des concurrents directs. A nous d’en profiter. »
Pascal Goumy