Extra Local : un 8 mars autour d’une ministre et une dirigeante d’entreprise
Sarah El Haîry, Ministre déléguée chargée de l'Enfance de la Jeunesse et des Familles et Anne-Catherine Péchinot, PDG d'Easy Cash sont les invités d'Extralocal.
Cette semaine, l’émission “Extra Local”, produite par la presse quotidienne régionale, en partenariat avec Public Sénat, recevait deux femmes à l’occasion du 8 mars : Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et de la Famille et Anne-Catherine Péchinot, directrice générale de l’enseigne Easycash. Retour sur les temps forts de cette émission spéciale journée des droits des femmes.
200 000 solutions d’accueil d’ici 2030
La ministre, Sarah El Haïry, jeune maman d’une petite fille de deux mois née grâce à la procréation médicalement assistée (PMA), se dit “ fière que ce droit soit accessible à tous, pas seulement aux couples, et à ceux qui ont les moyens d’aller à l’étranger. C’est un combat pour l’égalité qui a avancé. Et pourquoi pas aussi sortir du tabou de la gestation pour autrui (GPA), en protégeant les enfants d’abord”. Le thème de l’endométriose a été évoqué. Elle revient sur le test salivaire, “une énorme avancée”, permettant de détecter plus rapidement cette maladie dont souffre une femme sur dix en France. Il serait mis en place dès 2025, d’après les récentes annonces de la ministre de la Santé Catherine Vautrin. Sur la protection de l’enfance, Sarah El Haïry confirme que ce secteur ”vit une crise très importante d’attractivité, de moyens, de sens.” Tout comme les métiers de la petite enfance pour lesquels elle confirme une revalorisation de salaire de 150€/mois et la création de 200 000 solutions d’accueil d’enfants d’ici 2030.
DG et sororité
Invitée de la deuxième partie de l’émission, Anne-Catherine Péchinot, directrice générale des magasins Easycash, regrette que “lorsqu’on pense chef d’entreprise, on pense encore à une figure d’homme.” Dans sa société, les grilles de salaires hommes et femmes sont identiques : “c’est une volonté de chef d‘entreprise, c’est mon boulot”. Elle s’investit aussi dans l'association L-Impact, pour apprendre aux entrepreneuses à lever des fonds pour leurs entreprises et promouvoir, auprès des jeunes filles dans les écoles, les filières scientifiques.
Laëtitia Lallement
Le Télégramme