Ces paroles qui ont marqué la 14ème édition des Grandes Rencontres de Vichy
Entre évocations de récits romanesques, d’histoires intimes et d’actualité politique, ce week-end de Grandes Rencontres à Vichy a été marqué par des phrases marquantes. Petite sélection, invité par invité.
Tatiana de Rosnay
À propos de la crise sanitaire : « Le Covid nous a appris beaucoup de choses sur nous-mêmes. L’amitié, ce n’est pas que des likes sur internet. Il faut se voir, se parler. L’amitié, c’est aussi précieux que l’amour. Avec cette crise sanitaire, on a compris qui étaient vraiment nos amis ».
Christiane Rancé
Sur sa passion pour l’Italie : « Il faudrait amener à Venise tous ceux qui font la guerre. Leur bellicisme n’en sortirait pas indemne. L'Italie, c'est une musique, c'est le dernier pays au monde où l'on peut croire au bonheur. Cocteau avait raison : les Italiens sont des Français joyeux ».
Rachida Brakni
Sur son père Kaddour, qui lui a inspiré son livre du même nom : « Mon père a fait de moi un homme. Et ce n’est pas faire insulte à mon sexe que de dire ça. C’était le plus beau des cadeaux ».
Jérôme Fourquet
Sur l’évolution récente de la valeur travail : « Aujourd’hui, les loisirs ont pris le pas sur le travail. La semaine de travail, pour beaucoup, c’est désormais ce qu’il y a entre les week-ends et les RTT ».
Pascal Bruckner
Sur sa vision de la souffrance et de la victimisation, thème de son livre "Je souffre, donc je suis" : « Aujourd’hui, on veut toujours être plus victime que l’autre. Il y a aussi une allergie à la souffrance, notamment visible dans le travail. Pourtant, quand on va à la salle de sport, c’est pour souffrir. Mais là c’est volontaire, pas comme dans le salariat ».
Pierre Geraudie et Dounia Lemmouchia
Photos François-Xavier Gutton