Le ramadan débute à Gaza, sous les bombes israéliennes
Malgré des discussions au Caire au début du mois, les pays médiateurs – États-Unis, Qatar et Égypte – ne sont pas parvenus à arracher un accord sur une trêve avant le début du ramadan.
La bande de Gaza, en proie à une grave crise humanitaire, reste sous le feu de l’offensive israélienne contre le Hamas, lundi 11 mars, au début du mois de ramadan.
Une source proche des négociations a toutefois déclaré dimanche "qu’il y aurait une accélération des efforts diplomatiques dans les 10 prochains jours" afin de tenter d’obtenir un accord durant la première moitié du ramadan.
Le Hamas réclame notamment un cessez-le-feu définitif et un retrait des troupes israéliennes avant tout accord sur une libération des otages encore retenus à Gaza. Israël exige que le Hamas fournisse une liste précise des otages encore vivants, mais le mouvement palestinien a dit ignorer qui était "vivant ou mort" parmi eux.
Les États-Unis craignent que la situation ne devienne "très dangereuse" en particulier à Jérusalem-Est, où se trouve l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’Islam, si les combats continuaient pendant le ramadan.
"La souffrance du peuple palestinien au premier plan pour beaucoup"Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), le président des États-Unis a exprimé sa solidarité avec les musulmans du monde entier : "Alors que les musulmans se rassembleront dans le monde entier au cours des jours et des semaines à venir pour rompre leur jeûne, la souffrance du peuple palestinien sera au premier plan pour beaucoup. Elle l’est pour moi."
— President Biden (@POTUS) March 11, 2024Dimanche 10 mars, les autorités du Hamas ont dénombré 85 morts en 24 heures dans plus de 60 frappes qui ont touché le centre et le sud de Gaza, notamment la ville de Khan Younès.
Avec AFP