L'écrivain Georges Gautron a enraciné "Mon pire ennemi" dans le décor de Clermont-Ferrand
Longtemps Clermontois, Georges Gautron vit depuis une trentaine d’années en Dordogne. Depuis 2007, l'écrivain alterne polars et romans, et sera présent samedi 16 mars, à la librairie Les Volcans de Clermont-Ferrand pour dédicacer Mon pire ennemi, dont il situe l'action à Clermont-Ferrand.
À Clermont-Ferrand, où il a fait ses études, et a été notamment enseignant à l’Institut des métiers, puis directeur de l’action culturelle du Conseil général du Puy-de-Dôme dans les années 80, Georges Gautron situe l’action de son nouveau roman Mon pire ennemi.Alternant roman et polar depuis 2007, Georges Gautron distille au fil de ses livres ses valeurs humanistes, ses questionnements sur le quotidien, la vie du couple (et des couples) dans son intimité, les galères et les rebonds, les combats politiques, la fraternité, et la société tout entière dans sa diversité, ses idéaux et ses turpitudes.
"Le bon docteur Claude" retrouvé assassiné...Le polar n’étant jamais loin, Mon pire ennemi (Éditions La Lauze) s’ouvre par la découverte d’un corps sans vie au pied d’un immeuble de Flamina. « Le bon docteur Claude », figure politique emblématique de l’extrême gauche locale, vient d’être assassiné.Ce roman choral au grand suspense progresse au rythme de l’enquête - qui est l’assassin ? - à travers le récit d’un chroniqueur du quotidien local, le meilleur ami de la victime, ceux d’un joueur de l’ASM et d’un patron de start-up, menés de front et entremêlés.
Dédié à « Alain et tous les autres, faiseurs d’utopies », ce livre s’est imposé à Georges Gautron "quand j’ai appris, en 2018, la mort d’Alain Laffont, qui avait eu une place importante dans ma vie clermontoise. J’ai voulu lui rendre hommage avec cette fiction, qui est aussi une réflexion sur les questions sociales et religieuses et sur ce quartier des Vergnes où j’ai travaillé pendant dix ans".
Laurence Coupérier