Le cosplay, incontournable de la Clermont Geek Convention : "Avec cet univers, on prend du plaisir"

Le cosplay se taille une place en France depuis bon nombre d’années sur la scène de la pop culture. Camille, aka "Asaryel", en fait depuis six ans. Et sera présente, avec son association Box of heroes, à la Clermont Geek Convention.

Dans la vie active, Camille, 26 ans, est institutrice en maternelle à Grenoble. Quand elle n’est pas à l’école, elle se fait appeler Asaryel. Depuis six ans, Camille pratique le cosplay. Et depuis plus d’un an, elle fait partie de l’association Box of heroes, qui promeut et valorise l’univers cosplay.

En amont de la Clermont Geek Convention, qui se tiendra les 16 et 17 mars à la Grande Halle d’Auvergne, et dont Box of heroes est partenaire, elle revient sur son attachement à ce loisir et ce qu’il représente pour elle.

Le cosplay, qu’est-ce que c’est et d’où cela vient-il ?

"C’est un mot-valise, composé de "costume" et de "play". Ce loisir, importé du Japon et des États-Unis, consiste à créer, acheter des costumes, des vêtements, pour se mettre dans la peau d’un personnage de fiction issu des mangas, de la science-fiction et des jeux vidéo, à travers un costume mais également l’attitude."

Et vous, pourquoi vous être lancée dans cet univers ?

"Je voulais interpréter des personnages de série, de jeux vidéo auxquels je jouais (World of Warcraft ou Zelda, par exemple). Mon univers est assez heroic fantasy (médiéval fantastique).

Côté fabrication, c’est du fait main. Mais j’ai parfois besoin d’acheter des pièces toutes faites."

Pourquoi est-ce que le cosplay marche toujours autant ?

"Ce qui séduit, c’est le fait de pouvoir se déconnecter un peu de la réalité. Prendre du plaisir, toucher du doigt ce qui est irréel. On sort de la vie de tous les jours. Aussi, la communauté autour est très sympa. On peut se faire des amis qui auront les mêmes points communs que nous."

L’association Box of heroes a été créée en 2017. En quoi consiste-t-elle ?

"Elle vise à promouvoir la pop culture à travers le cosplay. Pouvoir montrer toute l’étendue possible de l’univers (concours, scène libre, défilé…), faire des shows, des shootings photos, etc."

Vous serez présente, avec votre association, à la Clermont Geek Convention (CGC) pour la 4e fois. Qu’en attendez-vous ?

"Déjà, de pouvoir remonter sur scène ! (rires). On prépare un nouveau show avec l’association, et on a hâte de le montrer au public.

Plus généralement, la CGC c’est un moment où on se fait plaisir, où on revoit des connaissances et des amis que l’on s’est faits grâce au cosplay. Et puis aussi, c’est un temps d’échanges avec des personnes qui ne connaissent pas l’univers et qui ont des questions."

 Ces personnes-là, comment réagissent-elles quand elles vous voient en costume ?

"Elles sont émerveillées et très curieuses. Impressionnées, aussi, d’avoir un personnage de fiction en face d’elles. Elles posent des questions sur le travail avec les costumes, les matériaux, etc.

Les parents dont les ados font du cosplay sont très intéressés. Il n’y a pas de jugement, que de la bienveillance."

Adrien Fillon