À Vassivière, L'Escale devient L'Escale 110 grâce à ce couple qui a « tout plaqué » pour reprendre ce restaurant emblématique du lac

Restaurant emblématique du lac de Vassivière, L’Escale, situé à Auphelle (commune de Peyrat-le-Château en Haute-Vienne), est devenu L’Escale 110 depuis sa reprise par Anne-Laure Burens-Pitance et Vincent Burens qui ont « tout plaqué » pour s’installer, ici, en Limousin. Explications alors que le lancement de leur saison a lieu ce dimanche 17 mars.

À l’image des derniers mois, cette semaine, à quelques jours de l’ouverture de L’Escale 110, aura été, pour les nouveaux gérants des lieux, un peu « dingue », sourit Anne-Laure Burens-Pitance. « Rock’n’roll », dit-elle aussi dans un immense sourire, afin que tout soit prêt ce dimanche 17 mars, pour le lancement de la saison, mais avec des moments déjà « heureux » sur les bords du lac de Vassivière.

C’est là, et plus précisément sur le site d’Auphelle (commune de Peyrat-le-Château en Haute-Vienne) qu’Anne-Laure Burens-Pitance et son mari, Vincent Burens, arrivés de la région lyonnaise, ont donc fait le choix de poursuivre leur vie en reprenant L’Escale, établissement emblématique du lac, devenu donc L’Escale 110 (*).

Elle, son berceau familial se trouve ici, « du côté de Saint-Junien-la-Bregère en Creuse et de Nedde en Haute-Vienne ». Lui, a « adoré le coin ». La belle histoire fait le reste. « On venait en Creuse dès qu’on pouvait avec nos enfants, nos amis, retrace Anne-Laure Burens-Pitance. Déjà, à l’époque, mon grand-père et mon père m’amenaient à L’Escale, une escale incontournable de nos vacances, et plus tard, quand on venait avec mon mari, on se disait : “Cet établissement, c’est un rêve.” »

Alors, quand ils apprennent, fin août 2023, au détour d’une conversation, « l’avant-dernier jour de [leurs] vacances » en Limousin, que L’Escale est à vendre, ils se « positionnent tout de suite ». « On peut dire qu’on a tout plaqué, oui, poursuit celle qui travaillait dans un syndicat patronal quand son mari, lui, était dans l’agriculture mais est “fan de cuisine”. On a tout quitté à Lyon. Mais on ne l’aurait pas fait pour autre chose. C’est vraiment parce que c’était L’Escale, avec ces souvenirs d’enfance, ce cadre splendide, etc. »

La nouvelle gérante des lieux, qui insiste également sur le fait « d’avoir repris tous ceux qui étaient en place et avoir recruté des saisonniers pour entamer la saison dans de bonnes conditions », n’hésite pas à parler de « vrai projet de vie » : « On fait clairement partie de ceux qui parient sur l’avenir du lac, mais de toute façon, pour nous, ce n’est pas compliqué de parier parce que nous sommes fans absolus (rires). »

Et dans ce pari donc, Anne-Laure Burens-Pitance et Vincent Burens ajouteront évidemment leur patte.

« Nous, ce qu’on veut, c’est que les gens viennent ici pour passer un vrai bon moment, qu’il y ait de l’échange humain, détaille Anne-Laure Burens-Pitance. Nous sommes en train de travailler la carte, on change aussi la façon de cuisinier, car on croit et on s’est équipé pour travailler en cuisson basse température sous vide. Aussi, on s’est équipé pour faire des réceptions privées ou professionnelles, de l’événementiel. On pourra se restaurer, passer du bon temps, des moments festifs avec des petits concerts, des jeux de cartes, des jeux de fléchettes, les boules de pétanque, etc. C’est vraiment une escale. Qu’elle soit courte ou longue. Un moment où on peut s’arrêter et profiter. »

Et cela commence donc dès ce dimanche 17 mars avec la Saint-Patrick.

(*) L’Escale 110 pour le 87 de la Haute-Vienne additionné au 23 de la Creuse.

Jean-Adrien Truchassou