Contre la casse dans le service public, ils ont manifesté en Creuse

Ce mardi 19 mars, était organisée une mobilisation, place Bonnyaud à Guéret, appelant tous les acteurs des services publics à la grève. Cet appel était porté par une intersyndicale regroupant CGT, FSU, CFDT, Unsa santé et éducation, par le PCF et LFI, ainsi que le collectif de défense du service public creusois.

Un mur d’expressions installé place Bonnyaud, tout autour de la fontaine, en guise de cahier de doléances pour les services publics, sur lequel les près de 120 personnes mobilisées pouvaient mettre un mot.

Cette mobilisation du mardi 19 mars prend place dans un contexte où les services publics sont « fragilisés et dévalorisés, au profit de réformes gouvernementales les mettant à mal et niant tout le côté humain qui se joue derrière. » Tous les syndicats se sont rejoints pour dénoncer une non-valorisation des salaires dans les services publics et demandent aussi des moyens plus importants pour pouvoir exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles.

L’absence de perspective d’augmentation du point d’indice, qui est la valeur annuelle brute permettant de calculer les salaires, est soulignée par Nadine Méritet, secrétaire départementale de la CFDT.

Du côté des enseignants, la FSU, pointe également des problèmes dans l’Éducation Nationale, le non-remplacement des enseignants tant dans le primaire que le secondaire par exemple. Il y a également « ce choc des savoirs qui fait peur et qui mettrait encore plus en difficulté les élèves » témoigne Pierre Gautret, secrétaire départemental de l’Unsa éducation.

Cette journée de grève marque une mobilisation nationale de la fonction publique. Ce qui ressort de cette mobilisation selon Laurent Margueritat, secrétaire départemental de la CGT, c’est « la volonté d’avoir des salaires et des services revalorisés », à la hauteur du travail fourni par les acteurs du service public.

Les syndicats présents ont également appelé à une déambulation dans les rues de Guéret. De la place Bonnyaud à la préfecture, en passant par le lycée Pierre Bourdan, et devant d’autres établissements publics de la ville, un cortège s’est élancé, regroupant à la fois AESH, enseignants, et bien d’autres personnels du service public.