L’Epicerie solidaire, un modèle
L’assemblée générale de l’Epicerie solidaire, dans ses nouveaux locaux au 73, avenue de Gramont, s’est révélée être encore une fois un moment de convivialité et de rassemblement des élus, bénévoles et partenaires de la structure.
Jean-François Barlet, président, a présenté les avancées de cette entreprise qui vient de faire l’objet d’un reportage dans l’émission Envoyé spécial . Le système de fonctionnement de l’Epicerie solidaire demeure un modèle en France.
« Il est important que tout le monde ait la même information pour le bon fonctionnement de nos cinq services. Grâce aux 113 bénévoles des quatre pôles (administratif, finances, social et boutique), les 833 familles soit 1.931 personnes ont été et sont soutenues pour retrouver un équilibre social. On veut accueillir et ne pas laisser les gens dehors », insiste le président.
La structure ouvre « 52 semaines sur 52, car les besoins ne prennent pas de vacances. Et près de 949 dossiers ont été étudiés en commission ». Quinze communes sont partenaires de la structure.
Services proposésLes personnes qui ont un reste à vivre inférieur à 7 € et qui ont un projet, passent un contrat avec l’Epicerie solidaire. 88 jeunes étudiants et en provenance de la Mission locale ont été accueillis.
Des bons d’urgence pour les personnes et familles sans liquidités sont émis. En tout, 150 tonnes de produits ont été vendues en 2023, dont 7.500 cabas retraités. D’autres services existent, comme la laverie et les ateliers collectifs. L’Epicerie solidaire veut aussi mettre la culture à la portée de tous. Jusqu’à la mi-avril, Rodica Pungea, peintre à Aiud (Transylvanie) expose 26 de ses œuvres. Une manifestation ouverte au public.
Investissements 2024 : achat d’un véhicule utilitaire, quai de déchargement et un projet d’ouverture au Mayet-de-Montagne. Les clients sont assurés de trouver une écoute de la part des deux conseillères en économie sociale et familiale et de l’équipe bénévole.