Le cri du cœur des Atsem du Puy-de-Dôme : "Notre métier manque de reconnaissance"
Ce vendredi 22 mars, une cinquantaine d’Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) du Puy-de-Dôme se sont rassemblés à l’initiative du collectif médico-social et social CGT 63, devant le centre de gestion de la Fonction Publique Territoriale 63.
« Nous avons embrassé cette carrière, souvent par vocation, avec cette responsabilité d’avoir à notre charge de très jeunes enfants. Malheureusement, notre métier et les missions de plus en plus nombreuses dans lesquelles nous nous impliquons ne sont pas reconnus », regrette Jacqueline Collay, Atsem à l’école maternelle de Courpière.
Ces professionnels accompagnent et encadrent au quotidien des jeunes enfants, de l’accueil matinal au périscolaire le soir, avec également un rôle éducatif en s’investissant dans les temps pédagogiques. « Mais nous ne sommes pas intégrés dans l’équipe éducative », souligne-t-elle.
Statut en catégorie B, hausse des salaires...Parmi les autres revendications : recrutement avec l’obligation d’un CAP accompagnant éducatif petite enfance et sur concours, un statut en catégorie B automatique, hausse des salaires.
D’autant que notre métier est classé au secteur social de la filière médico-sociale et que nous n’avons pas bénéficié de la prime Segur.
Un échange constructif s’est établi avec la vice-présidente et le directeur général des services du centre de gestion 63.
De nombreux courriers expliquant la situation des Atsem ont été adressés à des élus du territoire, dont la députée Marianne Maximi qui a interpellé la ministre de l’Éducation nationale à ce sujet.
Stéphanie Merzet