Christophe Urios avant ASM Clermont - Pau : "Que l’on joue pour gagner le match, pas pour ne pas le perdre"
Depuis deux semaines, à la suite de la contre-performance face à Oyonnax, le manager de l’ASM Clermont s’est rapproché des leaders, dont il attend beaucoup, mais pas seulement que d’eux face à Pau, ce samedi (17 heures).
Après Oyonnax, vous disiez vouloir parler à vos leaders. Avez-vous changé votre discours ?
Non, je ne change pas, je m’adapte aux situations. Mais effectivement, on s’est ouvert davantage aux discussions, aux échanges. Quand tu as besoin de remettre les mains dans le cambouis et ne pas mettre un genou à terre, il y a trois choses importantes. La première, c’est une communication intense. La deuxième, c’est redevenir bon sur les fondamentaux, ce que l’on n’a pas été sur nos derniers matchs. Et troisièmement, c’est se prendre en main. On a simplement activé ces réseaux-là.
Vous avez le sentiment que vos joueurs peuvent se prendre en main ?
Oui, oui, ils le font. Après, il y a des faits de match qui font que parfois, on sort du truc, on n’y arrive pas. Mais ça, c’est lié à nos fondamentaux. On n’est pas bon sur le dernier cycle, car on n’était pas bon sur notre rugby. Il faut que l’on soit bon sur notre jeu, il faut arriver à clarifier les choses et ça passe par une communication intense, une précision sur les gestes techniques. On a remis l’accent là-dessus depuis quinze jours.
Vous attendez donc des leaders qu’ils montrent l’exemple ?
J’attends de tout le monde, pas seulement des leaders. Si on attend tout le temps que les leaders montrent l’exemple… Ce samedi, face à Pau, il faut être tous leaders. Cela dit, il faut juste retrouver ce qui a fait notre force pendant deux mois. À savoir une mentalité, une attitude, des leaders respectés qui parlent correctement, des avants dominants, de la pression au pied, partout et tout le temps. Et puis, que l’on joue notre rugby pour marquer des essais. Ce samedi, je veux que l’on joue pour gagner le match, pas pour ne pas le perdre, comme ça était un peu le cas à un moment face à Oyonnax.
Recueilli par Christophe Buron