D2 Féminine : le HBCAM 63 doit soigner son entame à Celles-sur-Belle
Le HBCAM 63 défie Celles-sur-Belle, deuxième du championnat, ce samedi (21 heures). La qualité de cette opposition exige de se montrer à la hauteur de l'adversité durant une heure.
Pas question d’avoir une panne de réveil. Le HBCAM 63 devra soigner son entame, ce samedi (21 heures), à Celles-sur-Belle. Les Volcaniques ont en effet pris la très mauvaise habitude de passer à côté de leur sujet lors des premières mi-temps.
En dehors de leur match face à Sambre-Avesnois, une référence dans de très nombreux domaines cette saison, elles subissent trop et se retrouvent sous pression depuis la reprise de janvier. Les conséquences du manque de rigueur, pointé par l’entraîneur Florence Sauval.
Le groupe du HBCAM 631. Soler ; 16. Ferreira ; 23. Guignard ; 2. Ribeiro ; 5. Gerbelot ; 7. Ouvrard ; 11. Peltier ; 13. Morgado ; 18. Bourra ; 21. Tré ; 29. Dembélé ; 31. Roy ; 38. Veneau ; 67. Kieffer ; 73. Resende ; 83. Stemmer. Entraîneur : Florence Sauval.
Cela leur a déjà joué de mauvais tours comme à Pessac fin février (33-27) après avoir compté sept buts de retard au repos. Cela a failli se finir aussi mal à Noisy-le-Grand, le week-end dernier, avant un réveil salvateur (30-31). Cela ne passera pas face à un adversaire qui aligne autant d’arguments que Celles-sur-Belle, dauphin de Sambre-Avesnois.
Montrer du caractère"Si on joue comme ça, on va prendre une belle claque, insiste la technicienne. La défense et les gardiennes devront se montrer au diapason de la base arrière adverse. On ne pourra pas résister à onze pertes de balle comme en première mi-temps à Noisy-le-Grand. Il faudra être plus engagées et faire preuve de caractère comme lors de la seconde période".
Sans s’énerver, mais en choisissant bien son discours, Florence Sauval a poursuivi son travail de recadrage en retour de match. L’objectif collectif de podium évoqué par le staff auvergnat, ce qui serait le meilleur classement du HBCAM 63 depuis son accession en Division 2 Féminine, dépasse les autres ambitions.
"J’ai interrogé les filles sur les raisons d’une telle différence d’une mi-temps à l’autre, poursuit Florence Sauval. Je pense qu’elles ne se conditionnent pas assez bien pour rentrer dans ce genre de match". Le souci identifié, aux Volcaniques de s’en emparer pour rivaliser.
Jean-François Nunez