Taxes, budget, comptes... La Châtaigneraie cantalienne poursuit son désendettement

Endettée à hauteur de 9 millions d’euros, la communauté de communes de la Châtaigneraie cantalienne poursuit son redressement financier.

« On ne peut que se féliciter des bons résultats », soulignait Annie Plantecoste, première vice-présidente de la Châtaigneraie cantalienne au moment de voter le budget 2024. « Il y a quelques années, on s’inquiétait de savoir où on allait atterrir. On voit qu’avec le sérieux des équipes de la communauté de communes et des élus, on obtient d’excellents résultats », ajoutait Antoine Gimenez, deuxième vice-président.

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Les comptes de la communauté de communes affichent toujours une dette de 9 millions d’euros. Le désendettement se poursuit. La communauté de communes a dégagé une épargne brute de 1,4 million d’euros, en hausse par rapport aux derniers exercices : 1,26 million en 2022, 0,73 en 2021, 0,46 en 2020… Un chiffre mis en avant par le président, Michel Teyssedou, qui a rappelé que conserver une épargne brute au-dessus du million d’euro fait partie des objectifs de la communauté de communes.

Surtout, la capacité de désendettement est désormais jugée à 6,2 ans contre plus de 15 ans en 2020. « Nous pourrons couvrir l’exercice 2024 sans recourir à l’emprunt », affichait Michel Teyssedou.

Dans la foulée, le budget communautaire pour l’année à venir, s’élevant à plus de 25 millions d’euros a été voté à la quasi-unanimité. Seul Denis Vieyres, maire de Rouziers, s’est abstenu après s’être inquiété de voir le budget prévisionnel du Spanc (Service public d’assainissement non collectif) dans le rouge, équilibré par une subvention de 94.600 €. « J’ai fait des budgets pendant trente ans, si pendant trois ans j’avais proposé un budget déficitaire, on m’aurait viré. Je m’interroge. » Le président de la communauté de communes a indiqué qu’un travail était en cours sur ce budget : « On partage tous le même avis, 95.000 € de subventions d’équilibre sur un budget de 200.000 €, ce n’est pas tolérable plus longtemps. »

Mathieu Brosseau