La foire des Rameaux et le concours des miss laitières : un beau coup double pour Saint-Flour
Saint-Flour était à la fête ce samedi 23 mars. Pour la première fois de son histoire, la traditionnelle foire des Rameaux était couplée avec le concours départemental des miss laitières. Une belle réussite.
En accueillant le concours des miss laitières sur ses terres, le même jour que la foire des Rameaux, la municipalité sanfloraine qui souhaitait redynamiser la traditionnelle foire, en perte de vitesse par manque d’exposants, a réussi son galop d'essai. Jean-Luc Perrin, conseiller municipal délégué au commerce et à l’artisanat, s’avouait « satisfait », et lançait un appel aux organisateurs d’événements agricoles pour l’an prochain. Car « l'objectif maintenant, expliquait-il, c'est de coupler les Rameaux avec un événement autour de l'agriculture ».
Gagnant-gagnantLa foire a attiré de nombreux visiteurs autour d'une cinquantaine d’exposants sur les Allées, ainsi que cinq exposants d’engins agricoles et quatre de voitures.
Le comité d'organisation des journées laitières, issus des syndicats des cinq races laitières du département (prim’holstein, montbéliarde, simmenthal, abondance et brune) étaient, eux aussi, heureux de cette édition sanfloraine où ils n’étaient pas revenus depuis dix ans. « C’est un très bon cru, avec beaucoup d’éleveurs et d’animaux », affirmaient-ils.
Quelque 130 bêtes, venant de plus de 70 exploitations, se sont ainsi affrontées sur le ring, dans les concours par race. Si les prim'holstein étaient en nombre avec 51 bêtes, les montbéliarde n'étaient pas non plus en reste, avec 48 vaches, suivies par 19 simmenthal, dont certaines venant d'élevages lozériens et aveyronnais, 7 brune et 4 abondance.Fédératrice, cette manifestation avait aussi pour objectif de « promouvoir la production laitière dans le département », « qui ne va pas si mal que ça », assurait Gérard Combelles, animateur du syndicat prim'holstein, et de « donner une image positive de la profession, montrant au grand public l’amour des éleveurs pour leurs animaux et partageant leur passion ».
Isabelle Barnérias