Des auteurs d'ici et d'ailleurs à la 14e édition du Salon du livre, ce 23 mars, au Palais des congrès de Vichy

Organisé par l’association Vichy se livre, le Salon du livre, d’une durée d’un jour cette année, s’est délocalisé au Palais des congrès de Vichy. Une 14e édition qui remporte un franc plébiscite, avec plus de 150 auteurs présents pour l’occasion. Quelques-uns d’entre eux ont accepté de témoigner de leur passion lors de l’événement.

Marie-Joëlle Fraisse, côté généalogie 

Très active au sein d'Allier Généalogie, où elle est trésorière, Marie-Joëlle Fraisse(à droite) présente L'ancien canton de Bourbon-l'Archambault, fruit de ses recherches et dernier volet d'une longue série dédiée à différentes communes de l'Allier. Chaque opus étant écrit par l'un des adhérents de l'association. Et dans le cas de Marie-Joëlle Fraisse, l'autrice a "tout fait de A à Z, dont notamment la mise en page". Pour Aline Berna, présidente d'Allier Généalogie, il est "passionnant de savoir ce qu'a été la vie d'un village". Les membres de l'association ont toujours pris part au Salon du livre. 

Présente pour dévoiler son premier roman, La quatrième âme (Éditions Lys Bleu), cette habitante de la Creuse commence tout juste à prendre part aux salons."J’ai écrit quelque chose que je n’ai jamais lu, et pourtant j’ai beaucoup lu", révèle-t-elle. Passionnée d’ésotérisme, elle a souhaité, dans son roman, dénoncer "le poids de l’humanité sur le vivant".Animée par l’envie de publier ses écrits depuis sa jeunesse, Béatrice Flogisto a mis trois ans, en parallèle de son activité professionnelle, à achever son premier roman. Qui a une suite, "déjà envoyée à mon éditeur ", dont l’action se déroule sur la faille de Limagne. Béatrice prend aussi plaisir à écrire des comptines.

C’est moins par les mots que par les images que s’exprime l’auteur dans ses carnets de voyage. "Voilà déjà vingt-sept ans que je travaille dans ce milieu", révèle l’artiste indépendant, puisqu’il s’autoédite désormais. Celui qui réalise "150 à 180 dessins par carnet", s’envole durant des mois pour s’imprégner de la culture des pays qu’il sillonne : l’Égypte, l’Italie, la Colombie ou plus récemment le Maroc. Ses mises en image représentent paysages et portraits de locaux, qui l'approchent spontanément. "Les gens me voient dessiner dans la rue ou dans un café, donc ils viennent à moi", signifie-t-il.

La Rouennaise participe au Salon du livre depuis 2009. "J’aime beaucoup Vichy, son patrimoine. C’est un thème que l’on retrouve dans deux de mes romans", délivre-t-elle. Moteur ! Nous jouons ! et Enquête chez les Complicatorts (Éditions de l’Aventure) évoquent la Reine des Villes d’eaux, dont elle fait la promotion dans des salons littéraires en France, au Luxembourg et en Suisse. C’est dans le vieux quartier de Vichy, qu’elle a puisé son inspiration, tout en complétant ses connaissances grâce aux données de l’office de tourisme.

"Je travaille à partir des chocs de ma vie", explique l’ancien éducateur, bellerivois, qui se consacre désormais à sa passion de l’écriture.

Auteur de plusieurs ouvrages, dont des polars, il est publié aux éditions L’Harmattan. L’un de ses derniers opus, La guerre n’oublie personne (1940-41), se déroule dans la cité thermale, "durant une période peu, voire pas abordée d’ordinaire à Vichy", souligne-t-il. 

Cette franco-syrienne, habitante de Vichy depuis seize ans, s’est inspirée de la période du Covid pour l’écriture de son quatrième ouvrage, La fenêtre de l’amour (Edilivre). "Tous mes écrits prennent place à Vichy, la belle ville", précise-t-elle.

Du suspense, du polar, ainsi que la période médiévale se retrouvent dans ses productions. Et, fait peu banal, l'autrice a commencé à fait publier ses premiers poèmes dans le journal du quartier de Dénière. 

Texte Chloé Goigoux, photos François-Xavier Gutton

Plus d'informations sur la page Facebook de l'association Vichy se livre.