Pro B : pour battre Rouen, la JA Vichy a dû trouver son second souffle
Moins en jambes qu’à l’accoutumée, la JAV a souffert aux rebonds et dans le jeu de relance mais a fini par s’en sortir face à Rouen, cette équipe du Top 4, toujours à 2 victoires derrière.
Coup double. En l’emportant sur le fil face à Rouen, vendredi (92-90), en dépit d’une dernière possession d’Akaemji Williams qui aurait pu renverser le match, la JA Vichy a conjuré le mauvais sort de la défaite (quasiment) au buzzer subie lors de la précédente journée face à Fos-sur-Mer (shoot gagnant de Robert Turner III derrière l’arc de cercle). Et cet épilogue heureux a conforté sa deuxième place au classement, maintenant deux victoires d’écart (18 contre 16) sur le RMB, une équipe du Top 4, qui compte de surcroît deux matchs de plus.
Ce succès à l’arraché confirme le mental de cette équipe thermale mais révèle également la difficulté d’enchaîner les rencontres, après le quart et la demie de coupe de France disputés le week-end dernier à Trélazé. Après avoir indiqué qu’il avait dû « manager énormément les organismes toute la semaine », Guillaume Vizade a reconnu que son équipe avait puisé dans ses ressources pour s’en sortir.
On s'est battus. On était peut-être un peu plus à court que d'habitude
« On s’est battus. On était peut-être un peu plus à court que d’habitude. C’est une des raisons pour lesquelles on a été plus en difficulté sur les rebonds et le jeu de relance. On avait un peu moins de courses que d’habitude. »
La bonne nouvelle, c’est le retour aux affaires de Serge Mourtala, qui a pesé dans la raquette (13 points et 3 rebonds en un peu moins de 15 minutes). Son meilleur match depuis sa reprise après 9 mois d’arrêt sur blessure.
« Après chaque entraînement, chaque match, je m’améliore, je sens plus de force et je rentre plus dans la dynamique des matchs », appréciait le géant (2,14 m) du Niger. Ça tombe bien, Guillaume Vizade aura plus que jamais besoin de tout le monde pour aborder les deux déplacements de la semaine, à Évreux, mardi 26 mars et Angers, vendredi 29 mars.
Olivier Rezel