Trail des Piqueurs : le Cantalien Pierre Reygade au sommet [découvrez les classements complets]

La 13e édition du Trail des Piqueurs a notamment couronné le Cantalien Pierre Reygade sur le 52 km de l’épreuve phare, ce dimanche, à Saint-Jean-des-Ollières.

Des chiffres qui font chaud au cœur. Le retour du Trail des Piqueurs, l’an passé, avait permis de réamorcer la machine. La 13e édition, ce dimanche, confirme le retour au premier plan de ce rendez-vous atypique par son parcours, différent par son état d’esprit. Ils étaient en effet 950 au départ à Saint-Jean-des-Ollières sur les trois distances proposées.

Trois rendez-vous avec des degrés de difficultés allant crescendo, mais trois épreuves au palmarès marquant. Sur la course phare, le 52 km, Pierre Reygade était attendu et le Cantalien a signé un succès de référence chez les hommes en 5h01’48’’, alors que le classement féminin a été dominé par Virginie Alleaud en 6h22’13’’.

Mais avant l'arrivée des lauréats du 52 km sur la place de l’Église, deux autres courses ont animé le village de Saint-Jean-des-Ollières. Avec un joli numéro de l’Issoirien Malone Bomard sur le 11 km (500 de dénivelé positif) sacré en 53’31’’ à la très respectable moyenne de 12,3 km/h, ainsi que celui de Sophie Labetoule (Beaumont) en 1h05’49.

Le 25 km (1.000 m de dénivelé positif) a, de son côté, réservé un peu plus de suspense. Du côté des féminines, Louise Rioux a devancé Séverine Thonnant-Blanc d’une grosse minute, 2h43’06’’ pour la première contre 2h44’24’’ pour sa dauphine. Au classement scratch, cela s’est joué dans un mouchoir de poche entre Thomas Lorblanchet (2h09’26’’), Robin Bernard (2h10’36’’) et Rémy Ranvial (2h10’41’’), alors que la victoire semblait promise à William Dupuis avant qu’il ne soit victime d’un problème d’aiguillage dont il n’est pas à l’origine.

À peine le temps d’apprécier donc, que Pierre Reygade pointe déjà sa foulée sur la place de l’Église. Tout sourire et pas mécontent de sa journée. "On était un bon groupe jusqu’au 25e km, raconte le Vicois. Au château des Martinanches, j’ai poussé un peu plus et c’est bien passé. J’aime bien les pierriers, car je fais pas mal de skyrace. J’apprécie les parcours techniques et joueurs. C’était parfait pour moi. On voit que les organisateurs connaissent bien les environs, on a des passages dans les cailloux, dans la boue, des ruisseaux. C’est très varié et on ne s’ennuie jamais".

Jean-François Nunez

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