"Ça fait super mal en fait" : quand des députés testent un simulateur de règles douloureuses
Des députés ont essayé un simulateur qui reproduit la souffrance ressentie par les femmes victimes de règles douloureuses alors qu'une proposition de loi autour d'un arrêt menstruel doit être examinée début avril à l'Assemblée.
Les femmes victimes de règles douloureuses pourront-elles bénéficier d'un arrêt maladie pouvant aller jusqu'à 13 jours par an et sans carence ? La proposition de loi des députés écologistes sera présentée le 4 avril prochain à l'Assemblée nationale, selon les informations de franceinfo.
En attendant, deux députés, Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin, ont eu l'idée de soumettre certains de leurs collègues à un simulateur qui recrée les douleurs menstruelles.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on découvre les réactions des testeurs. Parmi eux : Louis Boyard (LFI), Léo Walter (LFI), Carlos Martens Bilongo (LFI), Pierre Cordier (LR), Maxime Minot (LR), Clément Beaune (Renaissance), Laurent Panifous (LIOT) et Erwan Balanant (MoDem).
"Des petits coups de poignard"Le constat est unanime pour les cobayes : "Ça fait super mal en fait", lance le député LR Maxime Minot, qui compare la douleur à "des petits coups de poignard dans le ventre".
— Sébastien Peytavie (@speytavie) March 22, 2024
L'objectif de cette vidéo étant de montrer au grand public que les douleurs menstruelles peuvent être incapacitantes pour certaines femmes qui souffrent de douleurs chroniques engendrées notamment par les pathologies comme l'endométriose.
Il y a toutefois peu de chances que la proposition de loi des écologistes aboutisse en avril prochain. Un texte de même genre avait notamment été soumis en février dernier par le groupe socialiste au Sénat. Il n'avait pas trouvé de consensus.