80 kg de tabac à narguilé de contrebande saisis par les douanes à Clermont-Ferrand
La quantité saisie par les services de douanes, ce mercredi 27 mars, à Clermont-Ferrand est impressionnante. Derrière la façade de son bar à chicha clermontois, le gérant est soupçonné d’avoir piloté un commerce illicite de tabac via Internet.
L’enquête de la cyberpatrouille des services douaniers de Clermont-Ferrand, qui opère une veille minutieuse sur le web, a démarré en début d’année.Les investigations ont permis de mettre en lumière un trafic de tabac à narguilé de contrebande. Avec, dans le viseur des enquêteurs, un commerçant, âgé de 30 ans, gérant d’un magasin d’accessoires pour chicha situé dans le quartier de la gare de Clermont-Ferrand. L’homme aurait opéré via les réseaux sociaux, en toute discrétion, en parallèle de son commerce.
Sous le sommier...Une fois les éléments réunis, un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand a ordonné une visite au domicile du trentenaire. Les services des douanes se sont rendus sur place mercredi, passant également au peigne fin le magasin d’accessoires pour chicha en question.Chez lui, les agents de la brigade de surveillance intérieure de Clermont-Ferrand, accompagnés de l’agent douanier du groupe interministériel de recherches, ont découvert 66 kg de tabac à narghilé. Le produit était dissimulé sous le sommier du lit et conditionné en pots d’un kilo.
Mais ce n’est pas tout, les agents des douanes ont également mis la main sur 2.070 euros en liquide dissimulés dans différentes caches de la chambre. Une somme qui a été saisie au titre du blanchiment douanier.
Le commerçant a été placé en retenue douanière. Les douanes ont encore saisi dans son magasin plus de 14 kg de tabac à narghilé que le gérant aurait reconditionné en paquets de 100 et 200 g, prêts pour la revente aux particuliers. L’homme a ensuite été remis aux policiers de Clermont-Ferrand et placé en garde à vue.
Laissé libre à l’issue de ses auditions, il s’est vu remettre une convocation pour le tribunal correctionnel pour septembre prochain.
Julien Moreau