Et si on parlait et on chantait en patois
Ajain. Et si on parlait patois. C’est devant une assemblée bien fournie que Michel Jouandin, le président de l’association Si’ n causavan a lancé la réunion.
Il faut dire que les 65 adhérents ouvrent leurs réunions à tous, gratuitement et sont très contents de recevoir des sympathisants.
Comme son nom l’indique, Si’ n causavan essaye de conserver le patois chez nous au travers de rencontres amicales et conviviales.
« L’association se déplace de commune en commune afin que tout le monde puisse en profiter », indique Michel Jouandin. « Et 50 % du temps, au moins, est en patois, pour intéresser les gens ». Le constat sur le patois creusois est vite fait : « Il y a deux ou trois générations, les parents parlaient patois entre eux à la maison mais à l’école il fallait absolument parler français. C’était une espèce de guerre mais le patois l’a perdue quand cette génération est partie ». Heureusement, il reste quelques irréductibles pour continuer à le faire vivre.
Une chorale de 18 chanteursL’après-midi a connu des activités très variées, en commençant par le patrimoine de la commune : la RN 145, le cabinet médical, la passerelle et la bibliothèque. Il y a eu également des anecdotes, une saynète et des souvenirs.
Si’ n causavan se décline en Si’ n chantavan et en Si’ n dansavan. Une chorale de 18 chanteurs, accompagnée de deux musiciens ont interprété des chansons anciennes, en patois ou en français.