L'entrepôt des futurs bus InspiRe débute sa construction à Cournon-d'Auvergne
Mercredi, la première pierre du centre d’exploitation et de maintenance des bus des futures lignes B et C du chantier InspiRe a été posée à Cournon.
Ce n’est pas l’étape du chantier InspiRe la plus attendue des habitants. Ce n’est pas la plus visible non plus, située à la pointe de Cournon, à la limite avec Aubière. C’est encore moins la plus sexy avec son nom aride : « centre d’exploitation et de maintenance ». Mais c’est certainement « le cœur » du projet comme le dit François Rage, maire de Cournon et président du SMTC.
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Ce sera ici, fin 2025, que seront entreposés et entretenus les 190 bus qui doivent irriguer les nouvelles voies de circulation. Petit rappel, il s’agit là du point central d’InspiRe. Proposer des tram-bus, c’est-à-dire des bus libérés des contraintes de la circulation et pouvant donc desservir les arrêts avec une précision d’horloge suisse.
Des panneaux pour alimenter les bus et le bâtimentBref, ces fameux bus viendront dormir et se ressourcer ici. Ils seront accompagnés de 530 agents travaillant sur place. Un lieu vertueux puisque ses 18.000 m² de panneaux photovoltaïques doivent permettre d’alimenter à la fois les 190 bus électriques des lignes B et C, mais aussi le fonctionnement du centre lui-même. La quantité d’eau, également, utilisée pour laver les véhicules devrait être divisée par cinq par rapport à aujourd’hui (750 m³ par an, pour 3.700 aujourd’hui). La structure même du bâtiment sera faite de 460 tonnes de bois et devrait être entourée d’une zone de végétalisation sauvage.
FinancementFrançois Rage et Barbara Falk, directrice régionale de la Banque des territoires (émanation de la Caisse des dépôts) ont signé l’accord d’un prêt de 40 millions d’euros.
Mais bon, il faut attendre dix-huit mois encore. Pour l’instant, un vaste chantier. « Les Cournonnais me demandent si on fait une piste d’aéroport ici ou une piscine olympique », plaisante l’édile, pour dire l’étendue des travaux. Il faut ça pour accueillir le nouveau siège de la T2C, « vingt ans pile après la première pierre de l’ancien », rappelle sa présidente Blandine Galliot.
Simon Antony