Gontinéac après la rouste d'Aurillac à Grenoble : "Ce n'est pas une petite sonnette d'alarme qu'il faut tirer, mais une grande"
Alors que son équipe s'est fait étriller par Grenoble vendredi 12 avril (55-10, 26e J. de Pro D2), Roméo Gontinéac a rappelé ce qu'il répétait depuis deux semaines : non Aurillac n'est pas encore maintenu, et il va sérieusement falloir relever la tête sans miser sur les déboires de ses poursuivants, qui se rapprochent un peu, avec les succès de Montauban, Angoulême et Rouen.
Roméo Gontinéac (entraîneur d’Aurillac) :
« C’est notre plus mauvais match. On est tombé sur une équipe qui était hyper déterminée, avec une confiance de fou, qui se donne toutes les chances de viser le podium. C’est difficile de combattre contre une équipe comme ça. Il nous a manqué du leadership, la conquête, de la puissance, de l’agressivité. Ça me fait mal de dire ça, mais il y avait une division d’écart. On avait montré un autre visage jusqu’à présent quand on voit nos matchs à la maison. Est-ce que je suis en colère ou déçu ? Les deux. Parce que ce n’est pas normal de gagner contre des équipes qui sont sur le podium et de faillir comme ça […] Ce n’est pas une petite sonnette d’alarme qu’il faut tirer, mais une grande. Je le disais depuis 15 jours, il faut conscientiser que (le maintien) n’est pas fait. On ne peut pas attendre les défaites des autres, il faut qu’on montre un autre visage, qu’on gagne. »
Patrick Pezery (entraîneur des avants du FCG) :« On avait des objectifs et des ambitions, le résultat valide tout ce qu’on a travaillé. Il fallait rester sur ce qu’on a prévu, on a su mettre les ingrédients pour scorer et garder un écart conséquent et ensuite ça s’est ouvert pour nous. Après le carton jaune, on a pris un essai trop facilement, on a remobilisé tout le monde sur l’aspect défensif. Les joueurs peuvent être fiers d’eux. L’équipe a été à l’unisson, on a eu pas mal de blessés chez les trois quarts, le travail a été récompensé. Le 6-2 ? C’est un choix, il peut être bon comme mauvais. Quand il y a des blessés, on ne sait pas comment ça peut se passer. Cette victoire valide le travail des joueurs, on touche du doigt là où on voulait être, mais le plus dur reste à venir. »
A Grenoble, Jean-Paul Cohade
Heath Backhouse touché à une chevilleLe 2e ligne sud-africain, entré à la pause pour Martial Rolland qui se plaignait de "petites douleurs", est ressorti à la 72e minute, sérieusement touché à une cheville, a priori une grosse entorse. Une blessure qui devrait d'office le priver de la réception de Béziers. Le staff était moins inquiet au sujet de Martial Rolland.