La néo-Française Ksenia Efremova remporte son premier tournoi ITF à 14 ans !
À l’âge de 14 ans, la jeune française Ksenia Efremova a remporté le tournoi ITF de Monastir.
Le 31 décembre , elle s’est distinguée en s’imposant dans ce tournoi doté de 15 000 $ en Tunisie. Ksenia Efremova devient ainsi la plus jeune joueuse à remporter un tournoi de cette envergure depuis 2003. Elle a battu l’Allemande Selina Dal en finale avec un score de 7-6, 6-0. Classée 1205e mondiale au début du mois de décembre, cette émergente du tennis féminin français confirme son potentiel en décrochant son premier titre professionnel, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière. D’origine russe, elle avait annoncé sa naturalisation française en septembre 2022 via les réseaux sociaux. Ksenia Efremova, pensionnaire de la Mouratoglou Academy, continue de faire preuve de son talent précoce sur la scène internationale du tennis.
Naturalisée le 4 septembre dernier
La Russe Ksenia Efremova (14 ans) a annoncé sa naturalisation française sur les réseaux sociaux, ce lundi 4 septembre. Ouest-France avait rencontré, au tournoi des Petits As 2022, celle qui ambitionnait de devenir « numéro un mondial à 16 ans ». À Tarbes, si son parcours s’était arrêté au deuxième tour, la pensionnaire de la Mouratoglou Academy laissait déjà transparaître un grand potentiel. Elle est arrivée dans le Parc des expositions de Tarbes avec un porte-clefs nounours accroché à son sac de tennis qui paraît bien trop grand pour elle. De quoi rappeler qu’elle est encore un enfant, alors qu’elle a déjà tout d’une grande. Et qu’elle vit déjà une vie de joueuse de tennis professionnelle, à 12 ans seulement. Elle, c’est Ksenia Efremova, la dernière pépite des Petits As, le plus grand tournoi au monde chez les moins de 14 ans, qui se déroulent en janvier dans la préfecture des Hautes-Pyrénées. Rafael Nadal, Richard Gasquet, Michael Chang, Martina Hingis, Kim Clijsters… Les Petits As en ont pourtant vu défiler beaucoup, des prodiges de la petite balle jaune. Pourtant, tout le monde le jure au Parc des expositions de Tarbes cette année, des Ksenia Efremova, on n’en voit pas tous les quatre matins. Cette petite blonde au physique frêle (1,50 m environ) frappe déjà la balle comme une forcenée, comme si sa vie en dépendait. C’est un peu le cas, finalement. La jeune Russe, 12 ans, le répète à l’envi : « Je veux gagner tous les Grands Chelems et devenir numéro un mondiale à seize ans. » Rien que ça.
Une maman tenniswoman, une structure française
Sauf que Ksenia Efremova a tout pour. Une maman qui connaît le milieu, d’abord. Julia Efremova a été classée 285e à la WTA avant ses 18 ans, mais a vu sa carrière stoppée brutalement en raison de problèmes physiques. « Le tennis, c’est une grande scène, avec des acteurs. Dans ce grand théâtre, je veux que Ksenia soit la plus grande actrice », disait-elle dans le reportage de Tennis Majors consacrée à la future championne. Elle persiste dans Le Figaro : « Je vois le feu qui brille dans ses yeux. Du plus profond de mon cœur, je sais qu’elle sera la meilleure. »
Et comme sa fille, qu’elle a mise au tennis en la voyant gesticuler avec une raquette de tennis dès l’âge de trois ans, a déjà tout tennistiquement, elle a décidé de lui donner tous les moyens pour concrétiser ses (leurs) rêves de grandeur. Ainsi, elles ont quitté la fraîcheur moscovite pour s’installer près de Nice (Alpes-Maritimes). Ksenia Efremova bénéficie du programme ChampSheed de l’académie Mouratoglou, tout comme ses frères Alexei et Vladimir. Là-bas, elle bénéficie d’un entraîneur particulier. Le Français Kévin Boumlil a succédé en novembre à un autre Français, Pierre Debrosse, au chevet de la petite perle. « Dans son jeu, elle évolue, analyse-t-il. Elle commence à mettre des nouveaux schémas tactiques en place. Avant, elle avait un jeu stéréotypé. Ça va prendre un peu de temps pour qu’elle arrive à bien l’appréhender et elle va peut-être perdre plus de matches. Après, son physique va évoluer, ses coups vont s’améliorer à force de faire des erreurs. »
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La jeune Ksenia Efremova, âgée de 14 ans et d’origine russe, a récemment fait part de sa naturalisation française sur les réseaux sociaux, le lundi 4 septembre. Cette annonce intervient après une rencontre marquante avec Ouest-France au tournoi des Petits As 2022, où elle exprimait déjà son ambition de devenir numéro un mondial à 16 ans. Bien que son parcours à Tarbes se soit arrêté au deuxième tour, cette élève de la Mouratoglou Academy démontrait un potentiel exceptionnel.
À Tarbes, Ksenia se distinguait, non seulement par son talent précoce sur le terrain, mais aussi par son apparence encore enfantine, symbolisée par un porte-clefs nounours accroché à son sac de tennis. Malgré son jeune âge, elle vivait déjà la vie d’une joueuse de tennis professionnelle. À seulement 12 ans, elle se faisait déjà remarquer parmi les jeunes talents du tournoi des Petits As, réputé pour avoir révélé de grands noms du tennis tels que Rafael Nadal, Richard Gasquet, Michael Chang, Martina Hingis et Kim Clijsters.
Mesurant environ 1,50 m, cette jeune athlète frêle impressionnait par sa frappe de balle puissante et déterminée. Ksenia ne cachait pas ses ambitions élevées : gagner tous les Grands Chelems et devenir numéro un mondiale à seize ans.
Sa mère, Julia Efremova, ancienne joueuse classée 285e à la WTA avant 18 ans, a joué un rôle clé dans son développement. Malgré la fin prématurée de sa propre carrière en raison de problèmes physiques, Julia a toujours cru en la capacité de sa fille à exceller. Convaincue du talent exceptionnel de Ksenia, elle a tout mis en œuvre pour lui offrir les meilleures conditions de réussite, notamment en déménageant près de Nice pour intégrer l’académie Mouratoglou.
Au sein de cette académie, Ksenia bénéficie du programme ChampSheed et de l’accompagnement d’un entraîneur personnel, Kévin Boumlil, qui a pris la suite de Pierre Debrosse. Sous sa houlette, Ksenia travaille à diversifier et à affiner sa tactique de jeu, un processus qui, bien que potentiellement semé d’échecs à court terme, devrait contribuer à son évolution physique et technique.