Premier revers de la saison à domicile pour Causse Vézère, Tulle et Malemort dans le dur : retour sur la journée de Fédérales 1 et 2
Une journée de dimanche à oublier pour les clubs corréziens de Fédérale 1 et de Fédérale 2, qui ont tous chuté à l’image de Causse Vézère qui a concédé sa première défaite à domicile. On fait le point sur Tulle, Malemort et le RCV.
Week-end noir pour les clubs corréziens. Tulle et Causse Vézère ont été battus à domicile respectivement par Oloron (30-27) et Sarlat (49-23), tandis que Malemort est reparti bredouille de Bourges (37-28).
Encore des regrets pour Tulle
Si près, si loin. Une antienne qui colle à la peau du SCT depuis le début de la saison. Face à Oloron, solide 3e, les Tullistes sont passés tout près d’une deuxième victoire consécutive.
Dans le contenu, les Corréziens ont livré une prestation digne de la Fédérale 1. « Je suis fier de mes gars. D’autant que trois d’entre eux ont doublé avec les espoirs. C’était un vrai match de Fédérale 1 avec 60 points et six essais. Nous avons réalisé une grosse prestation et encore progressé dans le contenu », avoue Bertrand Manzagol.
Et une nouvelle fois, ce sont sur des détails que la victoire s’est jouée. « Nous avons une pénalité en face des barres que nous jouons rapidement, mais l’arbitre ne revient pas à l’avantage alors que la défense n’était pas à 10 mètres et en 2e mi-temps, nous avons une possession sous les poteaux qui nous auraient permis de rebasculer devant, mais nous manquons de patience. Un nul ou une victoire auraient été mérités », pointe l’entraîneur du SCT.
Premier revers de la saison à domicile pour le RCV
Lourdement défaits par Sarlat dimanche, les Nespoulois ont concédé un deuxième revers de rang, après celui à Arpajon. Mais au-delà de l’aspect purement comptable, c’est surtout la manière qui laisse perplexe Cédric Leite.
« Depuis qu’on a été premier de la poule après notre victoire face à Isle, je sens qu’on se laisse griser. Sauf qu’on est une équipe qui se doit d’être à 100 % pour gagner ses matches et pas à 70 %. Ces deux revers nous remettent les pieds sur terre parce qu’il ne faut pas oublier d’où l’on vient », pose sans détour l’entraîneur des trois-quarts qui regrette d’avoir rendu la tâche trop facile à Sarlat.
« La défaite est logique, ils étaient plus costauds que nous à tel point que sur certaines séquences, j’ai senti qu’ils étaient comme à l’entraînement. »
Toujours la même rengaine pour Malemort
« Les week-ends se suivent et se ressemblent. J’ai toujours l’impression de répéter les mêmes choses. » Au moment de revenir su la défaite de ses troupes à Bourges, Mathieu Simon-Labric était comme désabusé car Malemort était encore une fois proche et loin de faire un coup chez un concurrent direct à la qualification.
« On aurait mérité de ramener au moins un point de bonus défensif mais on a manqué de justesse tactique dans les cinq dernières minutes en voulant jouer plutôt que d’occuper pour chercher la faute. Sauf qu’à l’approche du sprint final, le moindre petit point va compter », glisse l’entraîneur des arrières qui est toutefois satisfait de l’état d’esprit affiché.
« Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu les garçons autant dedans. Il faut conserver cette force collective pour la fin du championnat. »
Benjamin Pommier et Frédéric Rabiller