Corinne Atlan, Le pont flottant des rêves
"D’où vient ma passion pour cette langue [japonaise] qui fonctionne pour ainsi dire à l’envers de la nôtre, et pour la civilisation dont elle est le vecteur ? Pourquoi me consacrer à une tâche impossible, paradoxale, consistant à effacer les sons, l’écriture, et jusqu’à l’arrière-plan culturel d’un texte, pour le reconstruire, à partir de ces « ruines », avec une langue aux paradigmes si différents ? Pour répondre à ces questions, j’ai entremêlé éléments fondateurs de ma vocation de traductrice et réflexions nées d’une longue pratique. Читать дальше...